Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 29 Septembre 2014

L’ex-manager des faux Charlie propose à la grande surprise de nos héros, membres du groupe Charlie, de devenir leur manager officiel. Etrange et incompréhensible demande après tout ce que cette femme a pu faire à notre groupe. Néanmoins, sa demande est-elle pour autant non pertinente ? Ce sera à nos héros de le décider et de le juger. Pour le reste, tandis que Charlie continue sa première tournée, ils ont la mauvaise surprise d’arriver à Hiroshima, lieu faisant l’objet d’un conflit de gangs musicaux entre les slaps et les punks, tout cela sur fond de drogues.


Mon Dieu... Que peut-on bien dire après une telle lecture. Une perspective catastrophique, Yukai Asada ne fait véritablement plus aucun effort. Même pas un effort pour ne fusse qu’améliorer ses dessins difformes qui finissent par agacer et à faire mal aux yeux. Mais si ce n’était que ça. En effet, ce qui permettait jusqu’ici à la série de tenir à flot, à savoir la cohérence de son intrigue, finit également par lâcher son œuvre. Le combat entre les slaps et les punks ne convainc pas, on a même l’impression que le mangaka fait n’importe quoi. Il accumule les clichés, l’intrigue qui devrait être dure, vu les thématiques abordées, n’est qu’un prétexte pour donner vainement de la perspective à sa trame et à son titre. Les personnages sont creux, voire faux dans leurs réactions. Le déroulement de l’histoire part dans tous les sens pour finalement être résolu d’une manière déjà utilisée par l’auteur, par l’intermédiaire d’un concours de prestations entre les différents groupes. Véritablement affligeant ! Le peu d’éléments qui faisaient le charme de Woodstock finit par voler en éclat en à peine un volume. Yukai Asada se perd. Pire, il régresse pour un résultat vide, creux et ennuyant.


En somme, la série arrive à s’effondrer complètement en un volume. Un volume tout aussi désastreux et affreux que sa perspective. Il n’y a plus qu’à espérer que le titre se reprenne d’aplomb dès le prochain volume. Mais il est clair que Woodstock n’atteindra jamais la gloire dont il rêve, tant il cumule les clichés et n’arrive tout simplement pas à décoller et à capter pleinement l’attention de son lectorat.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
titali
8 20
Note de la rédaction