Wolfsmund Vol.2 - Actualité manga

Wolfsmund Vol.2 : Critiques

Ôkami no Kuchi - Wolfsmund

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 25 Juin 2012

Alors que le premier tome avait laissé une excellente impression et avait séduit par sa narration atypique, le second tome était attendu avec une grande impatience et c’est peu de le dire.

Si la fin du premier tome avait laissé entrevoir la mise en place d’une trame sur le point de débuter, nous reprenons de la même manière que dans le volume précédent, avec la même narration, c’est à dire qu’à chaque chapitre sont mis en avant des couples (ou binômes) avec comme toile de fond la rébellion qui gronde et le tyranisme du duché d’Autriche et comme seuls personnages récurrents la patronne de l’auberge à coté de la passe dans les montagnes ainsi que le redoutable Wolfram, le régent de cette passe tant crainte.

Nous commençons par un couple d’aubergistes composé d’une femme odieuse et un homme vieillissant, devenu la risée des villageois. Pour gagner l’amour de sa femme perfide, l’aubergiste vend les rebelles aux troupes d’Autriche… Pour la première fois nous ne suivons pas un couple voulant traverser la frontière, il ne s’agit pas d’un couple de rebelles, mais de traîtres. Cette fois, et c’est voulu ainsi, impossible de s’attacher à ce couple détestable, il provoque plus de mépris qu’autre chose. Et pour une fois le sort qui leur est réservé paraît trop léger. Cependant on ressent également une certaine pitié pour le vieil homme, sous l’emprise de sa femme.
Le couple suivant, une mère et sa fille, sont des messagers devant délivrer un message à la patronne de la taverne…on suit le chemin délicat et cruelle de ces deux femmes terriblement injuste…

Et c’est encore une fois ce qui ressort de se second tome : il est dur et cruel, injuste et violent. Il ne peut laisser indifférent. A ce compte là l’auteur réussit parfaitement, il nous propose des scènes difficilement soutenables, telle que la torture d’une enfant, l’impact n’en est que plus fort. Rarement un personnage avait été rendu détestable que Wolfram, et si certains passages sont durs, ce n’est pas gratuit, c’est pour insister sur la monstruosité de cet homme qui torture avec le sourire, sans aucun scrupule…

La conclusion est à l’image de l’ensemble du volume, saisissante et cruelle, mais surtout elle est inattendue, et donc d’autant plus forte…
Ce n’est que le second tome et déjà cette série nous fait un effet d’une force rare…il ne reste plus qu’à attendre la suite…impatiemment !


erkael


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs