Witch Family Vol.4 - Actualité manga
Witch Family Vol.4 - Manga

Witch Family Vol.4 : Critiques

Dekoboko Majo no Oyako Jijô

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 20 Mars 2024

Sorti en France au début du mois de décembre dernier, pile quand la diffusion de l'adaptation animée de la série sur Crunchyroll approchait de sa fin, ce quatrième volume de Witch Family enchaîne de nouvelles petites situations qui, à chaque fois, n'ont pas d'autres ambition que de nous faire gentiment sourire.

Ici, tout le monde se réunit chez Alyssa pour découvrir l'album photo de Viola quand elle était bébé, ce qui risque de faire remonter des souvenirs plus ou moins gênants. Là, Viola doit aider son "tonton" à faire ressortir son fils de sa chambre avec des stratagèmes pas piqués des hannetons. Puis Phénix décide de suivre un régime après avoir bien grossi, mais pourra-t-il se fier aux conseils de la si particulière docteure Kikura ? Ensuite, une première promenade au parc pour le bébé nouveau-né de Gita donne l'occasion, à Lila de recroiser une vieille connaissance. Enfin, tandis que Grind se met en tête de vouloir plaire aux filles au risque de demander conseil à Auri, de son côté Giriko organise un grand déstockage de ses objets enchantés, au risque d'attirer quelques étranges énergumènes.

La recette de ce tome est, à vrai-dire, on ne peut plus simple: un chapitre équivaut à une nouvelle idée plus ou moins originale (le coup de l'album-photo ou du régime, on ne peut pas dire que ça cherche loin), à partir de laquelle l'auteur Piroya s'amuse à broder différents petits gags, en exploitant plutôt correctement ses personnages, leur caractère et leur relation. Dans le fond, il n'y a absolument rien de nouveau, hormis l'entrée en scène d'un nouveau personnage: Rede, une femme de 40 ans qui connaît Lila depuis l'enfance et qui, même si sa personnalité n'a rien d'original en s'inscrivant dans les poncifs de la tsundere, s'avère suffisamment rigolote dans son incapacité à se montrer amicale avec Lila, au risque de passer pour un enquiquineuse alors qu'en réalité elle adore son amie d'enfance.

Ajoutons à cela la légèreté de ton habituelle de l'oeuvre, et le dessin bien expressif en plus de toujours pouvoir compter sur ses notes plus grotesques (décidément, la dégaine de Phénix fait toujours son petit effet), et on reste sur une lecture assez rafraîchissante, à défaut d'avoir un volume spécialement inventif.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction