Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 09 Novembre 2011
Avec le dernier tome de la courte série, voilà le dénouement de l’histoire de nos deux amoureux qui rêvent de s’envoler très haut, réalisant leur désir de faire de la musique plus qu’une passion. Leur concert sur le toit de l’école bat d’ailleurs son plein quand il est brutalement interrompu, Shio et Nao doivent se résigner mais, à leur plus grande surprise, ils reçoivent le soutien de tous leurs camarades. Ceux de leur classe les encouragent, surpris de leur niveau, et leur demande de continuer malgré tout. Et, alors que leur relation amoureuse se construit de jour en jour, il en va de même pour leurs projets d’avenir, qui ne peut se dissocier de la chanson. Seulement, les barrières commencent à se faire pressantes les interdictions cruelles et peu d’adultes croient en eux. Ils ne sont soutenus que par leurs camarades, et parmi eux ils vont consolider leur groupe d’une troisième personne qui va se laisser porter à son tour par leur passion et leur fougue, jusqu’au concert qu’ils aimeraient donner à la fête de fin d’année organisée par leur lycée mais ... la sentence tombe, cela ne sera pas possible.
Les professeurs sont représentés comme des bourreaux qui surveillent leurs élèves dans les moindres détails, se mêlant de leur vie privée, bloquant leur avenir ... le cliché est un peu gros. D’autant qu’ils changent tout le temps d’avis, ont l’air de tyranniques éducateurs sans cœur, et j’en passe. Pourvu de sentiments aussi classiques que n’importe quel shojo, ne démontrant aucune originalité et se laissant lire avec ennui certain, ce dernier tome nous confirme bien une chose : Wings of Freedom, c’est mièvre, c’est mauvais, c’est ruisselant de bons sentiments absolument pas véridiques, touchants ou même pertinents. Comme autre problème, ramenons un personnage qui n’a eu droit qu’à quelques pages d’existence dans le tome 1, juste pour dire qu’il est là avant de l’oublier juste après. Des rebondissements inutiles, une narration plate et convenue, un thème pur, parfait et qui ne conviendra qu’à ceux qui pensent encore que la vie est un conte de fée sauce shojo. En somme, un dernier opus qui conclut avec justesse la série puisqu’il en a été ainsi pendant trois tomes.