Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 12 Août 2021
Hope est kidnappée par la bande de Floyd, aussi, Helio, Billy et Toaster se mettent à leurs trousses. Ils atteignent alors la fameuse « Oasis », lieu de prédilection pour les Wind Fighters que recherche tant Billy. Mais sur place, le chaos est total : Une floppée d'aventuriers sont jetés dans un champ de bataille, aussi Helio finit par perdre conscience. A son réveil, il est aux côtés de Laria et Sparkle, les maîtres des lieux qui expliquent au garçon la nature de l'Oasis et ce qu'il adviendra de Hope...
Le premier tome de Wind Fighters a présenté un début d'aventure rythmé à 100 à l'heure, plantant l'univers, les concepts et les enjeux tout en flirtant avec les standards du récit à pouvoir. Un classicisme loin d'être un mal puisque Christophe Cointault présentait très correctement les choses, en cadrant comme il se doit son ensemble. Alors, il y avait de quoi être curieux de voir ce que l'auteur nous gardait sous le coude.
Avec ce deuxième opus, l'histoire prend un autre tournant et confirme la direction affirmée du récit. Tout en jouant de nouveau avec quelques ficelles inhérentes au genre, la suite de Wind Fighters fait progresser peu à peu son ensemble. Il y a même de quoi être agréablement étonné de voir comment l'auteur parvient à allier des mécaniques largement revues à un univers posé de manière cohérente, ce qui aboutit à un deuxième tome plaisant de bout en bout, qui sait à la fois faire progresser ses personnages, affiner ses différentes intrigues, étoffer ses concepts et jouer avec quelques mystères, pour un tout qui ne laisse jamais penser que l'artiste improvise. On sent bien qu'il a sa trame en tête, ou au moins la résolution des différents mystères, un cadrage scénaristique qui donne une belle dynamique d'ensemble à ce volet.
Et comme on l'a dit, l'auteur sait avancer tout en restant fidèles aux us et coutumes du manga d'aventure à pouvoir. Aussi cette suite jongle entre quelques séquences d'action bien dosée, une épreuve de qualification pour donner lieu à un vaste entrainement entre aventuriers, avec au programme des missions qui permettront aux personnages de faire leurs premiers pas. A ceci s'ajoute un développement de la trame centrée sur Helio et Hope qui, loin d'être des enfants parmi tant d'autres, prouvent qu'ils sont des enfants du destin et que leurs dons ne semblent pas liés au hasard... Deux héros hébergeant certains dons, ce qui n'a rien de gratuit puisque l'auteur fait de ce binôme un véritable intérêt scénaristique. La formule est donc acquise : Christophe Cointault ne se contente pas de poser les codes les un après les autres, mais les mêle à son intrigue et son univers pour créer un tout prenant d'un bout à l'autre.
A ceci s'ajoute la patte toujours personnelle d'un artiste marqué par de multiples influences, ce qui se ressent notamment sur un casting de personnage étonnant dans le cadre strict du manga d'aventure. Il n'a jamais caché ses influences, de Dragon Ball à Picsou, et cette alchimie donne toujours un cachet à l'œuvre, tout comme ce fut le cas pour Tinta Run d'ailleurs. Et sur le plan narratif, l'artiste a fait des progrès indéniables, proposant un découpage lisible et nerveux lors des moments effrenés, avec quelques planches disposant d'une belle densité lors de certaines séquences clés du tome.
Un deuxième tome réussi, donc, et qui confirme le potentiel du premier volet. Wind Fighters demeure dans un classicisme bien géré et emboité de manière cohérente avec un ensemble vaste, cadré et pertinent, le tout profitant de la patte de Christophe Cointault marquée d'influences diverses qui ne se limitent pas au cadre du manga, pour une lecture prenante, rythmée et équilibrée. On ne peut que souhaiter un joli petit succès à ce titre français, avec l'espoir qu'il ne sera pas écourté comme le fut Tinta Run (indépendamment de la volonté de son artiste, cela va de soi).
Le premier tome de Wind Fighters a présenté un début d'aventure rythmé à 100 à l'heure, plantant l'univers, les concepts et les enjeux tout en flirtant avec les standards du récit à pouvoir. Un classicisme loin d'être un mal puisque Christophe Cointault présentait très correctement les choses, en cadrant comme il se doit son ensemble. Alors, il y avait de quoi être curieux de voir ce que l'auteur nous gardait sous le coude.
Avec ce deuxième opus, l'histoire prend un autre tournant et confirme la direction affirmée du récit. Tout en jouant de nouveau avec quelques ficelles inhérentes au genre, la suite de Wind Fighters fait progresser peu à peu son ensemble. Il y a même de quoi être agréablement étonné de voir comment l'auteur parvient à allier des mécaniques largement revues à un univers posé de manière cohérente, ce qui aboutit à un deuxième tome plaisant de bout en bout, qui sait à la fois faire progresser ses personnages, affiner ses différentes intrigues, étoffer ses concepts et jouer avec quelques mystères, pour un tout qui ne laisse jamais penser que l'artiste improvise. On sent bien qu'il a sa trame en tête, ou au moins la résolution des différents mystères, un cadrage scénaristique qui donne une belle dynamique d'ensemble à ce volet.
Et comme on l'a dit, l'auteur sait avancer tout en restant fidèles aux us et coutumes du manga d'aventure à pouvoir. Aussi cette suite jongle entre quelques séquences d'action bien dosée, une épreuve de qualification pour donner lieu à un vaste entrainement entre aventuriers, avec au programme des missions qui permettront aux personnages de faire leurs premiers pas. A ceci s'ajoute un développement de la trame centrée sur Helio et Hope qui, loin d'être des enfants parmi tant d'autres, prouvent qu'ils sont des enfants du destin et que leurs dons ne semblent pas liés au hasard... Deux héros hébergeant certains dons, ce qui n'a rien de gratuit puisque l'auteur fait de ce binôme un véritable intérêt scénaristique. La formule est donc acquise : Christophe Cointault ne se contente pas de poser les codes les un après les autres, mais les mêle à son intrigue et son univers pour créer un tout prenant d'un bout à l'autre.
A ceci s'ajoute la patte toujours personnelle d'un artiste marqué par de multiples influences, ce qui se ressent notamment sur un casting de personnage étonnant dans le cadre strict du manga d'aventure. Il n'a jamais caché ses influences, de Dragon Ball à Picsou, et cette alchimie donne toujours un cachet à l'œuvre, tout comme ce fut le cas pour Tinta Run d'ailleurs. Et sur le plan narratif, l'artiste a fait des progrès indéniables, proposant un découpage lisible et nerveux lors des moments effrenés, avec quelques planches disposant d'une belle densité lors de certaines séquences clés du tome.
Un deuxième tome réussi, donc, et qui confirme le potentiel du premier volet. Wind Fighters demeure dans un classicisme bien géré et emboité de manière cohérente avec un ensemble vaste, cadré et pertinent, le tout profitant de la patte de Christophe Cointault marquée d'influences diverses qui ne se limitent pas au cadre du manga, pour une lecture prenante, rythmée et équilibrée. On ne peut que souhaiter un joli petit succès à ce titre français, avec l'espoir qu'il ne sera pas écourté comme le fut Tinta Run (indépendamment de la volonté de son artiste, cela va de soi).
18/01/2023 