Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 30 Avril 2018
Aux côtés du one-shot I am pure and innocent in lechery, Wife Swapping Game est l'un des deux mangas X qui, en mai 2017, a inauguré le label Hot Manga, une collection entièrement non censurée et donc classée -18. Pour son lancement, le label a annoncé détenir les droits d'au moins une trentaine d'oeuvres toutes issues du catalogue de l'éditeur japonais Kaiôsha. Autant le dire franchement; ça sent bon l'achat de droits par pack sans être trop regardant sur la qualité, d'autant plus que Kaiôsha est loin d'avoir toujours bonne réputation concernant la qualité de ses productions, celles-ci étant souvent assez basiques et simplement bourrines. Mais ne jugeons pas trop vite, et voyons de plus près ce qu'a sous le coude ce Wife Swapping Game. Publiée en 2013-2014, cette série en deux tomes est la première parue en France du mangaka Yasunaga Oyama, que l'on a ensuite retrouver quelques mois plus tard toujours chez Hot Manga avec Island of the luxury. Très loin d'être un amateur dans le genre, Oyama officie exclusivement dans le hentai depuis le milieu des années 1990, et compte plusieurs dizaines d'oeuvres à son actif !
Wife Swapping Game se base sur un concept finalement proche de l'échangisme. Pour tester leur amour, ou plus encore par appât de l'argent qui est proposé à la fin du jeu s'ils ne se séparent pas, des couples viennent participer au Wife Swapping Game, où suite à un tirage au sort, chacun se retrouve avec le ou la partenaire d'un(e) autre, avec obligation de se plier à leurs désirs. Et autant dire que cela implique toujours des relations intimes !
Tel est le concept de base, on ne peut plus simple, et dont le déroulement dans ce premier tome s'avère globalement assez linéaire: à chaque chapitre, on suit les ébats de deux couples dont les épouses ont été interchangées, pour un résultat qui, comme on peut s'y attendre, ne fait pas dans la finesse. Qu'elles soient consenties ou un peu forcées (très souvent par ces messieurs assez machos, mais pas que, on a par exemple une femme très dominatrice, ou encore une croqueuse d'hommes entreprenante), les relations ont lieu, souvent avec une certaine brutalité dans les ébats (notamment parce que dans chaque duo il y en a toujours un qui tend à vite dominer l'autre), mais on y appréciera assez une certaine diversité dans les situations : homme dominante/femme aimant être dominée, l'inverse, relation proche du SM, couple un peu trop innocent pour ce jeu, couple qui au contraire participe essentiellement pour le plaisir de briser les autres... Les choses se diversifient encore un petit peu plus quand entre en scène Mami, l'une des administratrices du jeu, désireuse de participer elle-même afin d'essayer de comprendre certaines choses sur les sentiments humains et de mieux cerner son terrible passé, et surtout quand arrivent en fin de tome des espions désireux de percer se qui se trame réellement derrière ce jeu malsain, ce qui pourrait éventuellement lancer un scénario un peu plus consistant dans le tome 2 !
Il y a donc une certaine diversité dans la situation des couples, donc... En revanche, de diversité il n'y a pas vraiment sur le plan graphique, et c'est bien dommage. non pas que les dessins d'Oyama soient désagréables: les amateurs de formes généreuses et d'ébats assez brutaux seront aux anges. En revanche, les femmes ont tendance à toutes avoir le même gabarit, et l'auteur tend à répéter pas mal de gimmicks, notamment dans les choix d'angles de vue ou l'on retrouve souvent les mêmes choses, ce qui tend à lasser sur la longueur... Le trait peut également sembler assez froid et franchement peu expressif dans les visages avec des rendus très peu variés.
En somme, ce n'est pas dans le haut du panier, mais on s'attendait clairement à pire avec ce premier tome qui, finalement, offre une certaine diversité dans les couples et promet même un petit scénario, à défaut d'être suffisamment diversifié et expressif côté dessins.
Dans l'ensemble, l'édition proposée par Hot Manga est plaisante, avec un grand format et une jaquette dont la charte graphique (surtout sur le dos) se rapproche pas mal (sans surprise...) de celle adoptée par l'éditeur Taifu Comics sur sa collection hentai sans interdits. A l'intérieur, on a droit à une première page en couleur, à un papier suffisamment épais et souple, à une impression très correcte où l'encre ne bave pas... La traduction, elle, n'est pas très finaude, et est franchement forcée parfois dans les dialogues pas du tout naturels. Pire, il y a quelques erreurs assez aberrantes, où la soeur d'un personnage devient sa cousine d'une page à l'autre, et cela ne se produit pas qu'une seule fois... Il est également étrange que ce tome 1 soit présenté comme un one-shot, vu qu'il n'y a aucun numéro 1 sur la jaquette.
Wife Swapping Game se base sur un concept finalement proche de l'échangisme. Pour tester leur amour, ou plus encore par appât de l'argent qui est proposé à la fin du jeu s'ils ne se séparent pas, des couples viennent participer au Wife Swapping Game, où suite à un tirage au sort, chacun se retrouve avec le ou la partenaire d'un(e) autre, avec obligation de se plier à leurs désirs. Et autant dire que cela implique toujours des relations intimes !
Tel est le concept de base, on ne peut plus simple, et dont le déroulement dans ce premier tome s'avère globalement assez linéaire: à chaque chapitre, on suit les ébats de deux couples dont les épouses ont été interchangées, pour un résultat qui, comme on peut s'y attendre, ne fait pas dans la finesse. Qu'elles soient consenties ou un peu forcées (très souvent par ces messieurs assez machos, mais pas que, on a par exemple une femme très dominatrice, ou encore une croqueuse d'hommes entreprenante), les relations ont lieu, souvent avec une certaine brutalité dans les ébats (notamment parce que dans chaque duo il y en a toujours un qui tend à vite dominer l'autre), mais on y appréciera assez une certaine diversité dans les situations : homme dominante/femme aimant être dominée, l'inverse, relation proche du SM, couple un peu trop innocent pour ce jeu, couple qui au contraire participe essentiellement pour le plaisir de briser les autres... Les choses se diversifient encore un petit peu plus quand entre en scène Mami, l'une des administratrices du jeu, désireuse de participer elle-même afin d'essayer de comprendre certaines choses sur les sentiments humains et de mieux cerner son terrible passé, et surtout quand arrivent en fin de tome des espions désireux de percer se qui se trame réellement derrière ce jeu malsain, ce qui pourrait éventuellement lancer un scénario un peu plus consistant dans le tome 2 !
Il y a donc une certaine diversité dans la situation des couples, donc... En revanche, de diversité il n'y a pas vraiment sur le plan graphique, et c'est bien dommage. non pas que les dessins d'Oyama soient désagréables: les amateurs de formes généreuses et d'ébats assez brutaux seront aux anges. En revanche, les femmes ont tendance à toutes avoir le même gabarit, et l'auteur tend à répéter pas mal de gimmicks, notamment dans les choix d'angles de vue ou l'on retrouve souvent les mêmes choses, ce qui tend à lasser sur la longueur... Le trait peut également sembler assez froid et franchement peu expressif dans les visages avec des rendus très peu variés.
En somme, ce n'est pas dans le haut du panier, mais on s'attendait clairement à pire avec ce premier tome qui, finalement, offre une certaine diversité dans les couples et promet même un petit scénario, à défaut d'être suffisamment diversifié et expressif côté dessins.
Dans l'ensemble, l'édition proposée par Hot Manga est plaisante, avec un grand format et une jaquette dont la charte graphique (surtout sur le dos) se rapproche pas mal (sans surprise...) de celle adoptée par l'éditeur Taifu Comics sur sa collection hentai sans interdits. A l'intérieur, on a droit à une première page en couleur, à un papier suffisamment épais et souple, à une impression très correcte où l'encre ne bave pas... La traduction, elle, n'est pas très finaude, et est franchement forcée parfois dans les dialogues pas du tout naturels. Pire, il y a quelques erreurs assez aberrantes, où la soeur d'un personnage devient sa cousine d'une page à l'autre, et cela ne se produit pas qu'une seule fois... Il est également étrange que ce tome 1 soit présenté comme un one-shot, vu qu'il n'y a aucun numéro 1 sur la jaquette.
15/01/2018 