Welcome to the Ballroom Vol.4 - Actualité manga
Welcome to the Ballroom Vol.4 - Manga

Welcome to the Ballroom Vol.4 : Critiques

Ballroom he Yôkoso

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 01 Juin 2022

Chronique 2 :


La Coupe Tenpei arrive à son paroxysme avec le lancement de la finale, où Tatara et Mako sont parvenus à se qualifier. Le jeune garçon a notamment su prendre conscience que, malgré toute son envie et sa passion, il reste encore un novice dans le milieu et qu'il lui manque donc beaucoup de choses, à commencer par l'expérience et l'endurance, si bien qu'il ne fait aucun doute qu'il s'essoufflera sur la longueur. Pour pallier ses lacunes en technique et en unité de couple, il a alors, pour mieux atteindre son objectif premier de faire briller Mako, de s'effacer, de devenir un simple guide apte à faire rayonner la jeune fille. Et ça semble fonctionner: que ce soit dans le public ou parmi le jury, de nombreuses personnes ont été éblouies par la performance de Mako pendant la précédente danse. Mais cela se poursuivra-t-il sans encombre lors des danses suivantes ?


Série emballante à souhait depuis ses débuts tant elle dégage de verve et de passion, Welcome to the Ballroom semble atteindre un premier vrai cap d'intensité avec la suite et fin de cette compétition, et on doit cela autant à la façon dont Tomo Takeuchi aborde les choses qu'à sa narration virevoltante et à son travail visuel saisissant. Ainsi la mangaka excelle-t-elle notamment dans la peinture des différentes danses exercées par ses personnages au fil du présent opus: la valse et la beauté de son swing, le tango, le slow fox, le quick step... sont autant de danses dont l'autrice, même si c'est parfois brièvement, parvient à dégager les spécificités et les beautés propres.


Mais bien sûr, l'autrice ne s'arrête pas là, et parvient constamment à apporter également un rythme prenant à travers les remous autour de ses protagonistes: les quelques coups de moins bien d'un Gaju qui peine parfois à guider sa partenaire mais qui veut toujours montrer son niveau, les doutes de Shizuku notamment vis-à-vis de Kiyoharu, la volonté de notre héros de faire honneur à la chorégraphie léguée par Sengoku pour toujours mieux s'effacer au profit de Mako... mieux encore, Takeuchi n'oublie jamais l'approfondissement-même de ses personnages, en l'occurrence ici le lien frère-soeur entre Gaju et Mako, et la façon dont c'est en réalité la jeune fille qui a entraîné son frangin dans cet incroyable et exigeant univers qu'il ne soupçonnait alors pas du tout.


Sans oublier, bien sûr, l'exaltation contagieuse qui se dégage de planches toujours aussi riches, toujours aussi intenses, toujours aussi précises aussi bien dans les pas de danse que dans la mise en valeur des participants, en tête desquels une Mako qui n'en finit décidément pas de rayonner, et un duo Gaju/Shizuku qui sait malgré tout faire ressortir son expérience.


Achevant en beauté un arc, ce tome est un régal d'intensité, de passion et de précision, mais Tomo Takeuchi n'oublie pas pour autant d'y rester intelligente dans les résultats de la coupe, d'un côté réalistes pour un novice comme Tatara, et délicieusement exaltants concernant l'attachante Mako. Il reste encore bien du chemin à parcourir pour notre héros qui a encore tant à découvrir sur sa nouvelle passion, mais aussi pour les personnages gravitant autour de lui. Et une chose est sûre: on continuera de suivre tout ceci avec un intérêt décuplé !



Chronique 1 :


Le tournoi de la Coupe Tenpei bat son plein, aussi le couple temporaire formé par Tatara et Mako est parvenu à se hisser jusqu'en finale. Mais face aux autres danseurs, bien plus expérimentés que lui, le garçon sait qu'il n'est pas de taille, d'autant plus que face à son binôme se trouvent Gaju et Shizuku, bien déterminés à remporter la victoire. Le novice fait alors un pari risqué : Ne devenir qu'un cadre pour permettre à Mako se briller de mille feux sur la piste de danse.


Par son quatrième volume, Welcome to the Ballroom conclut déjà la deuxième compétition à laquelle participe le jeune Tatara. Un second arc des plus habiles autant dans les enjeux qu'il a mis en place, que dans sa manière de créer une vraie alchimie dans le couple de danse formé par le héros et Mako, mais aussi dans sa capacité à faire briller l'apprenti danseur à sa modeste mesure, lui qui n'embrasse ce domaine sportif que depuis peu de temps.


Chose encore plus appréciable : La manière qu'a le titre de déjouer certaines limites liées à son sport de prédilection. Tomo Takeuchi traitait en filigrane de la grande mise en avant du danseur par rapport à sa partenaire, afin d'en faire un vrai mécanisme de potentielle réussite pour le binôme principal de ce tome. Un leitmotiv qui ne quitte jamais vraiment l'arc tant il se cristallise dans sa conclusion, logique et légitime, particulièrement censée par rapport à l'entreprise de Tatara pour faire briller Mako devant des spectateurs admiratifs.


Et bien que la mangaka ait eu cette idée de génie pour guider cette partie de l'histoire, la simplicité n'est pas à l'ordre de cette phase finale, étape décisive durant laquelle le garçon va comprendre plus que jamais la dimension sportive de sa passion, et les limites physiques qui pourraient lui faire barrage. La finale dépeinte dans cet opus redouble donc d'intensité, une véritable valse effrénée durant laquelle les styles de danse s'enchainent, tant de moyens pour l'artiste de renouveler une narration délicieuse de dynamisme, aussi magnifique de style que fortement démonstrative des divers liens humains que l'intrigue développe actuellement.


Tomo Takeuchi nous régale alors d'un quatrième tome complet, achevant son deuxième arc narratif avec brio et justesse, montrant une écriture indéniablement habile à travers des planches dont l'énergie poussent à enchainer les pages comme Tatara et Mako font se succéder les pas sur la piste de danse. Avec seulement une poignée de volumes, l'œuvre a déjà concrétisé une part de son beau potentiel, avec une véritable introduction brillante sur bien des aspects. Après avoir enchainé deux concours, on se demande si le récit partira d'emblée sur une troisième compétition, ou s'il prendra du temps pour traiter par d'autres moyens différents pans de son histoire. Dans tous les cas, l'impatience sera là jusqu'à ce qu'on ait le cinquième volume dans notre mains.


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

16.5 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs