We are always… Vol.9 : Critiques

Nori, qui s'est achetée des dessous qui, elle l'espère, plairont à Haruna, tombe nez-à-nez avec Mio. Les deux jeunes filles font connaissance et s'échangent leur mail, Nori ignorant cependant tout de la véritable identité de sa correspondante. Saeka, quant à elle, est de retour et compte bien avoir une discussion à coeur ouvert avec Kyo. Cependant, une vieille connaissance refait surface et contrarie les plans de tout le monde...

Après Mio et, dans une moindre mesure, Shunta, Ayu Fujimiya continue donc d'intégrer au récit de nouveaux personnages. Cette fois-ci, c'est d'un certain Junya dont il sera question. Le bonhomme, parti étudier aux Etats-Unis et de retour à l'occasion des vacances, est un ancien du club de basket et, visiblement, il ne porte pas notre brave Kyosuke dans son coeur, loin de là. Et il ne faudra pas attendre longtemps pour comprendre que Saeka va se retrouver au centre du conflit qui oppose Kyo et Junya. La présence de ce dernier s'avère dans un premier temps intéressante puisque qu'elle va permettre à chacun d'exposer au grand jour des secrets ou non-dits qui commençaient à devenir pesants mais le problème réside dans la manière avec laquelle l'auteur met en place toute cette séquence. Le coup de l'enlèvement et tout ce qui s'en suit, outre le fait que ça peine à convaincre, ça apparait surtout comme hors contexte et très loin de l'esprit de la série qui avait jusque là évité de tomber dans des scènes un peu trop surfaites.

A côté de ça, par contre, il n'y a pas grand chose à jeter. Sans être renversante, la première partie du tome remplit son office et faisant progresser les différentes intrigues de manière logique tout en offrant quelques développements appréciables, bien que ténus, notamment dans le chef de l'oncle d'Haruna qui devient un personnage décidément de plus en plus intéressant à suivre. Reste à espérer que l'auteur ne s'arrête pas là et nous en dévoile davantage à son sujet dans les prochains volumes. On notera également un petit chapitre bonus en fin d'opus qui vient accompagner les nombreuses pages supplémentaires que l'on a désormais l'habitude de retrouver. Il s'avère être sympathique mais pas forcément inoubliable. Et ce sentiment est d'autant plus renforcé du fait que le chapitre en question suit directement une fin de tome où le suspens est à son comble, pour ne pas changer !

Portée par un trait toujours aussi ravissant, We are always... continue de faire évoluer les relations entre ses nombreux protagonistes mais, si la finalité promet de bonnes choses, la réalisation est, pour une fois, en dents de scie. Rien de bien méchant rassurez-vous mais attention tout de même à ne pas s'égarer si près du but !

Shaedhen