We are always… Vol.4 : Critiques

Nori arrive chez Haruna mais ce dernier est introuvable ! Par contre, ce que la jeune fille ne tarde pas à découvrir, ce sont des traces de sang au sol. Mais où est donc passé son petit ami et, surtout, que lui est-il arrivé ? Pendant ce temps, Saeka attend avec impatience l'arrivée de son professeur adoré tandis que Kyo se ronge les ongles à l'idée de voir sa belle lui échapper définitivement...

Il y avait de quoi être dubitatif à la fin du tome précédent tant la direction que prenait l'auteur avec Tomona semblait semée d'embuches. Fort heureusement, Ayu Fujimiya ne s'en sortira, au final, pas trop mal et parviendra à offrir au personnage un départ (probable) que l'on pourra qualifier de convenable. Quoi qu'il en soit, la demoiselle aura au moins eu le mérite d'intensifier la relation qui unit Nori et Haruna, ce dernier ayant encore quelques petits secrets en réserve histoire de justifier une suite à l'aventure. En tout cas, il parait indéniable que l'attachement que l'on éprouve pour ce petit couple ne cesse de s'intensifier de volume en volume.

En parallèle à eux deux, on retrouve bien entendu l'autre paire au centre de We are always..., Kyo et Saeka. Etant donné que les choses se sont concrétisés pour notre premier duo dans l'opus précédent, c'est maintenant à leur tour de se mettre à l'ouvrage. Ce sera fait mais, dans la mesure où il faut rajouter le professeur dans l'équation et que Saeka éprouve de réels sentiments pour lui, l'issue de la relation Kyo/Saeka sera nettement moins certaine. Ceci dit, on les sent tous les deux profondément marqués par ce qui leur arrive. On regrettera peut-être, par contre, le traitement du fameux enseignant qui ne renouvellera clairement pas le genre du gentil en apparence, très calculateur dans les faits. Dirait-on, en tout cas. Peut-être que cela s'infirmera par la suite.

En fait, ce qui coince un peu dans ce 4ème tome, c'est le manque de retour dans le passé. On sent que le postulat de départ commence à s’essouffler et que la série lorgne de plus en plus vers le shojo traditionnel. A moins qu'il ne s'agisse d'un simple passage à vide, qui sait ? Autre problème, l'ensemble n'avance plus énormément. Et ça, même l'auteur semble en être conscient. Mais, là aussi, rectifier le tir par la suite ne semble pas hors de portée.

Bref, tout en restant très plaisant ce quatrième tome de We are always... marque quelque peu le pas et ne parvient pas à nous marquer outre mesure. Ceci dit, on pourra toujours se contenter du fait que nos 4 héros ont désormais dévoilé leur jeu et que la page Tomona semble tournée pour de bon.

Shaedhen