We Never Learn Vol.8 - Actualité manga
We Never Learn Vol.8 - Manga

We Never Learn Vol.8 : Critiques

Bokutachi wa Benkyô ga Dekinai

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 18 Décembre 2019

La fête du lycée approche à grands pas ! Malgré une simulation d'entretien d'orientation tumultueuse, l'effervescence gagne le petit groupe. Pourtant, le turbulences s'annoncent au rendez-vous entre mademoiselle Kirisu affublée d'un cosplay de magical girl, Nariyuki traqué par d'autres élèves et Fumino contrainte de jouer la Belle aux Bois Dormant dans une pièce de théâtre qui inclura un échange de baiser avec le prince...

Bien que les précédents tomes de We Never Learn restaient tout à fait divertissant, Taishi Tsutsui s'était laissé aller à la facilité avec une poignée de chapitres un peu simplistes et qui n'apportaient finalement pas grand chose au titre. Avec ce huitième tome, qui aborde la fête du lycée, le mangaka va à contre courant et déborde d'idée pour enrichir ses personnages, à travers de multiples événements au rythme trépidant.

Mais avant la fameuse fête, quelques chapitres stand-alone ouvrent le mal, des épisodes qui se révèlent toutefois intéressants pour ce qu'ils apportent. Mademoiselle Kirisu y joue d'ailleurs un rôle intéressant, notamment dans une relation bien trouvée avec Uruka, tandis que Sekijô a même droit à un développement quant aux origines de sa rencontre avec Rizu. Des chapitres indépendants mais qui apportent finalement de l'enrichissement au récit... voilà le genre d'épisodes qu'on aimerait lire davantage dans la série !

Néanmoins, le cœur de ce huitième opus est bien la fête du lycée, véritable festival durant lequel le récit va à mille à l'heure. Taishi Tsutsui met ainsi l'ensemble de ses personnages à contribution, aussi bien pour nouer quelques interactions sympathiques et touchantes, tout en faisant carburer le récit à cent à l'heure avec un déluge d'événements. C'est souvent déjanté, relevé par de bonnes doses de fan-service, mais on se prend particulièrement bien au jeu. Il faut dire que le concept de fête du lycée est un incontournable du manga lycéen, aussi il fallait mettre les bouchées doubles pour rendre ce genre d'arc intéressant. C'est particulièrement réussit dans le cas de We Never Learn, notamment parce que le tout ne se perd pas dans des rallonges inutiles et va plutôt à l'essentiel.

On notera que pour le mangaka, c'est aussi l'occasion de s'essayer à une histoire plus longue, We Never Learn étant surtout constitué de petites histoires indépendantes croquant le quotidien des protagonistes. Une tentative réussie grâce au rythme proposé, et au fait que chaque personnage important a droit à une mise en avant efficace. On espère alors que l'auteur réitèrera ce genre d'arc plus développé par la suite.

Il en résulte alors un huitième tome particulièrement complet et intense du début à la fin, faisant de lui l'un des meilleurs de la série à l'heure actuelle. Le volume est ultra dynamique, utilise habilement les ficelles classiques de la comédie sentimentale shônen, équilibre correctement le fan-service et parvient à apporter d'intéressants développements du côté des personnages. Un véritable feu d'artifice du début à la fin... D'ailleurs, en parlant de feu d'artifice, difficile de ne pas être happé par le cliffhanger qui semble assumer le côté harem du titre, impliquant que Nariyuki devra bien faire un choix à un moment donné. C'est classique mais vraiment bien introduit et mise en scène, afin de donner l'envie d'en savoir plus dès le neuvième opus.
   

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs