Voyage de Ryu (le) Vol.4 - Actualité manga

Voyage de Ryu (le) Vol.4 : Critiques

Ryû no Michi

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 19 Décembre 2011

Ryû a fondé une cité ouverte à tous les humains, mutants ou bien-portants, sur l’ancienne cité au phare. Il doit désormais organiser la vie de la ville et les relations entre humains normaux et mutants. En pleine réflexion sur l’avenir de l’humanité, il est témoin d’un terrible spectacle : Maria a été attaquée par un ennemi invisible ! Cet adversaire s’est aussi attaqué à des habitants du village, qui auront eu moins de chance que Maria…

En premier lieu, Ryû doit affronter cette forme de vie mystérieuse et extrêmement dangereuse. La nature de cette créature peut surprendre : en effet, le récit y perd en vraisemblance, puisqu’elle est mystique. Ses techniques d’assassinat s’apparentent à du surnaturel. Ce n’est toutefois pas vraiment gênant, car cette séquence nous montre une véritable tension, avec des scènes choc admirablement mises en scène, comme a su le faire Ishinomori jusque là.

S’en suit une séquence de guerre, qui cette fois s’avère cruellement décevante. Le Voyage de Ryû est effectivement un manga qu’on peut qualifier d’engagé, qui essaie de nous projeter dans le futur après une guerre nucléaire. Il est donc normal de montrer un champ de bataille à un moment ou à un autre, mais la mise en scène est des plus basiques. Aucune tension, seulement deux camps qui s’affrontent avec Ryû et God en observateurs, suivis d’une morale toute aussi simpliste, et donc, qui manque cruellement d’impact. Et durant cette séquence, Ryû obtient un pouvoir qui pourra le tirer de bien des pétrins. Mais n’est-ce pas un peu par facilité qu’Ishinomori lui a octroyé cette capacité ?
Enfin, après un colloque pseudo-philosophique entre Ryû et un dauphin (?) la dernière scène remet au devant de la scène le thème du temps chamboulé. Pour le coup, on se demande un peu où l’auteur veut en arriver : il complique ce qu’on pensait avoir compris !

Bref, un tome qui montre quelques faiblesses, bien que toujours prenant, signalons-le.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Raimaru
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs