Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 02 Septembre 2020
Le quatrième volume de La Voie du Tablier commence somme toute sur un chapitre assez épique: quand un chat vient chaparder le poisson que Tatsu vient d'acheter, c'est le début d'une folle course-poursuite dans les rues commerçantes, qui prendra des proportions encore plus folles quand des yakuzas finiront par être impliqués ! Un chapitre d'ouverture délicieusement improbable, encore plus au des quelques réactions d'homme au foyer que notre héros montre tout en coursant le matou... En somme, voila qui annonce bien la couleur.
Car par la suite, chaque chapitre indépendant de la série proposera, comme souvent, un petit lot de situations du quotidien qui finiront, d'une manière ou d'une autre, par partir gentiment en vrille de manière décalée. Aider le voisin étranger à faire un bon barbecue, dénicher les bonnes affaire dans un magasin à 100 yen en guise de nouvelle leçon pur Taka, passer une journée à la ferme avec Miku, faire découvrir au "rival" crêpier le tapioca et les thés aux perles, revisiter le conte de Momotarô en lisant un livre d'images à des enfants, aller à la plage avec Miku, aider un gamin dans ses exercices...
Autant de situations anodines où, à chaque fois, en tant que bon homme au foyer et participant actif à la vie du quartier, Tatsu veut bien faire. Mais bien sûr, tout est fait pour que la moindre petite situation soit propice à un décalage tirant bien souvent parti du statut d'ancien yakuza de notre héros et de sa mine patibulaire. Ainsi, il faut le voir présenter le magasin à 100 yens comme une grande organisation puissante, parler du tapioca comme de la came, prendre des exemples très particulier pour aider le gosse dans ses leçons, revisiter le conte de Momotarô d'une façon très personnelle... mais on s'amuse tout autant en observant tous ses comportements de parfait homme au foyer, en parfait contraste avec sa dégaine.
Ajoutons à cela une palette de personnages secondaires honnêtement exploitée (en particulier Miku pour quelques chapitres), et des dessins toujours aussi efficaces dans les dégaines, les décors et les angles de vue (même si certains visages sont un peu plus inégaux que d'habitude), et on obtient une petite comédie toujours aussi efficace, si tant est évidemment que l'on soit réceptif à ce type d'humour. La Voie du Tablier n'est pas le genre de série que l'on trouverait bien de voir s'étirer sur des dizaines de tomes tant le concept comique est spécifique, mais après 4 volumes Kousuke Oono continue plutôt bien de se renouveler.
Car par la suite, chaque chapitre indépendant de la série proposera, comme souvent, un petit lot de situations du quotidien qui finiront, d'une manière ou d'une autre, par partir gentiment en vrille de manière décalée. Aider le voisin étranger à faire un bon barbecue, dénicher les bonnes affaire dans un magasin à 100 yen en guise de nouvelle leçon pur Taka, passer une journée à la ferme avec Miku, faire découvrir au "rival" crêpier le tapioca et les thés aux perles, revisiter le conte de Momotarô en lisant un livre d'images à des enfants, aller à la plage avec Miku, aider un gamin dans ses exercices...
Autant de situations anodines où, à chaque fois, en tant que bon homme au foyer et participant actif à la vie du quartier, Tatsu veut bien faire. Mais bien sûr, tout est fait pour que la moindre petite situation soit propice à un décalage tirant bien souvent parti du statut d'ancien yakuza de notre héros et de sa mine patibulaire. Ainsi, il faut le voir présenter le magasin à 100 yens comme une grande organisation puissante, parler du tapioca comme de la came, prendre des exemples très particulier pour aider le gosse dans ses leçons, revisiter le conte de Momotarô d'une façon très personnelle... mais on s'amuse tout autant en observant tous ses comportements de parfait homme au foyer, en parfait contraste avec sa dégaine.
Ajoutons à cela une palette de personnages secondaires honnêtement exploitée (en particulier Miku pour quelques chapitres), et des dessins toujours aussi efficaces dans les dégaines, les décors et les angles de vue (même si certains visages sont un peu plus inégaux que d'habitude), et on obtient une petite comédie toujours aussi efficace, si tant est évidemment que l'on soit réceptif à ce type d'humour. La Voie du Tablier n'est pas le genre de série que l'on trouverait bien de voir s'étirer sur des dizaines de tomes tant le concept comique est spécifique, mais après 4 volumes Kousuke Oono continue plutôt bien de se renouveler.
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