Virgin Hotel Vol.1 : Critiques

Virgin Hotel est le second manga de Tomoe Nakagaki, mais également sa première série longue... On s'en rend compte assez vite une fois notre lecture commencée. Déjà, on a l'impression que l'histoire commence un peu sur les chapeaux de roues. En effet il n'y a pas de réel chapitre d'introduction dans lequel on nous présente l'héroïne et son environnement: nous rentrons tout de suite dans l'action... C'est assez inattendu pour un josei...

Virgin Hotel, comme son nom l'indique, nous emmène dans un cadre hôtelier dans lequel nous découvrons la jeune Yuka. Cette dernière va faire la connaissance d'un client assez désagréable, Monsieur Kamijyo. Mais notre séduisant jeune homme n'est pas ce qu'il prétend être, comme nous le verrons assez vite. Une romance va rapidement se créer entre nos deux héros, mais tout ne va se passer comme prévu!
Comme vous le constatez, le pitch de Virgin Hotel se révèle assez classique. On espère donc que la personnalité de nos deux protagonistes va créer la surprise... Il n'en est rien! En effet, Yuka a toutes les caractéristiques de la potiche écervelée: elle ne fait que pleurer, est maladroite mais aussi et surtout totalement soumise aux volontés de son amant. De la même manière, on découvre un Kamijyo dominateur et macho derrière ses airs de prince charmant. Bref, nous sommes vraiment dans le caricatural...
Néanmoins, les sentiments sincères de Yuka envers Kamijyo se révèlent assez attendrissants et permettent au lecteur de trouver un intérêt au récit... On espère néanmoins que Tomoe Nakagaki étoffera la personnalité de ses deux héros à l'occasion du prochain tome...

Le style graphique de Virgin Hotel se révèle très propre et appartient clairement au style shojo / josei: grands yeux larmoyants et petites fleurs poétiques sont monnaie courante tout au long des 190 pages qui composent l'ouvrage. Notons la présence de scènes de sexe assez osées: le titre n'est pas à mettre en toutes les mains. Le travail de Taïfu comics est très satisfaisant: impression, lettrage et traduction sont de qualité et rendent la lecture très fluide.
Une nouvelle conclue l'ouvrage. Assez sympathique, cette dernière fait intervenir des personnages n'apparaissant dans le récit principal et s'intitule "Lingerie ardente".