Video Girl Ai Vol.3 - Actualité manga
Video Girl Ai Vol.3 - Manga

Video Girl Ai Vol.3 : Critiques

Den ei shojo

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 18 Août 2014

Critique 1


Grâce à l’aide du vieux Shinnai et dans le but de sauver Ai, Yota pénètre le monde parallèle où bien des épreuves l’attendent. Afin de sauver celle qu’il aime, notre héros est prêt à tout… Mais va-t-il y parvenir ?


Depuis le premier chapitre, nous savons que Video Girl Ai est imprégné d’une forte dimension fantastique. Dans ce début de troisième tome, voilà que Katsura commence à exploiter pleinement toute cette partie de l’intrigue en expédiant Yota… dans un monde parallèle, celui du Gokuraku. On se détache alors complètement du cadre scolaire connu jusqu’ici puisque le héros doit faire face à des épreuves dignes d’un shônen surnaturel. On est pris à contrepied par ce revirement de situation, tout en sachant que celui-ci est amené de la manière la plus naturelle qui soit. Ainsi, nous assistons à une courte épopée dramatique haletante, prouvant que Masakazu Katsura a plus d’un tour dans son sac pour exploiter son histoire.


Puis, la série se recadre dans un contexte scolaire puisqu’il revient sur la vie quotidienne de Yota. Seulement, nous entrons dans le second arc scénaristique de la série, et beaucoup de choses sont amenées à évoluer. Moemi et Takashi sont tout bonnement relégués au second rang, eux qui formaient le triangle phare du récit jusqu’à présent. L’intrigue se concentre évidemment sur Yota, mais aussi de nouveaux personnages, permettant de développer de nouvelles intrigues amoureuses inédites. Nous sommes donc loin des séries où le héros tergiverse sentimentalement pendant des lustres. Ici, Yota mûrit et s’il trouve que sa romance avec l’élue de son cœur est vouée à l’échec, alors il n’a qu’à tourner la page. Par conséquent, de nouveaux personnages apparaissent, aux psychologies nettement différentes de Moemi et Ai. La nouvelle demoiselle phare peut s’avérer un peu agaçante de prime abord, mais on attend d’assister à un traitement plus minutieux.


Mais c’est surtout le sort d’Ai qui surprend dans ce volume. En un tour de main, le mangaka parvient à chambouler tous les enjeux de la série, mais aussi les différents liens relationnels qui unissaient les protagonistes. On assiste avec plaisir à un renouveau de l’œuvre, seulement après trois volumes ! Autant dire que Katsura est bourré d’idée pour son œuvre, et il parvient à les exploiter avec brio.


Video Girl Ai n’est décidément pas une comédie sentimentale comme les autres. Teintée de fantastique, Katsura commence pleinement à l’exploiter, permettant de chambouler les codes de son récit et de le relancer alors qu’il n’en est qu’à ses débuts. Entre ce surnaturel et les liaisons amoureuses de Yota, le manga ne cesse de nous captiver.


  


  


Critique 2


Un volume en deux temps. Tout d’abord, il nous narre l’aventure de Yota tentant de récupérer Aï dans le monde parallèle. Cette partie est très émouvante, car elle révèle toute la force de l’amour de notre héros et tout le désespoir qui s’en suit étant donné que la vidéo girl n’a pas pu être sauvée.
Katsura retranscrit avec brio les sentiments de ses personnages à tel point qu'on en arrive à éprouver de la peine pour eux devant toutes les épreuves qu'ils doivent traverser.
Ensuite démarre une autre période sans Aï, où l'on découvre un tout autre Yota. Le jeune homme a beaucoup mûri suite à l’expérience qu’il a vécue. Mais la vidéo girl a-t-elle réellement disparu pour toujours ?



On note aussi l’apparition d’un nouveau personnage , Nobuko, qui est follement amoureuse de Yota. Cette jeune fille pétillante apporte un vent de fraîcheur et de renouveau pour le jeune homme. Mais le cœur de notre héros est-il vraiment prêt à aimer quelqu’un d’autre ?
Il s’agit d’un passage charnière dans le scénario et l’histoire s’annonce encore plus complexe du fait de l’arrivée de Nobuko. Ce tome nous laisse sur notre faim et présage de nombreuses péripéties.


Critique 2 : L'avis du chroniqueur


18 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs