Vassalord -Kami Vol.2 : Critiques

Johnny et Charley s’envolent pour retrouver Cheryl afin d’obtenir quelques renseignements, seulement rien n’est jamais simple au contact de ces deux vampires, qui ont embarqués dans un avion transportant une jeune demoiselle assoiffée. Après l’avoir sauvée, les deux jeunes gens, tout en apprenant ce que Charley était venu chercher, s’occupent de la donzelle en détresse et plongent malgré eux le nez dans une affaire peu reluisante. Se croisent alors des révélations sur le passé de Charley, des personnages intervenants à l’improviste, des questions se tissant autour de Johnny, et toujours des affrontements convaincants qui rendent la narration dynamique et mobile. Johnny développe son charisme et son emprise sur les lecteurs et ses compagnons de façon admirable, avec une aisance naturelle et une passion dans le regard qui ne peut qu’intéresser et questionner, mais c’est Charley qui prend, sans le montrer, la part belle dans ce volume. Discrètement, le jeune homme laisse peu à peu transparaitre ses émotions, ce qui n’est pas pour nous déplaire, et rend ce deuxième volume meilleur que le précédent.

Les deux héros se rapprochent sensiblement dans ce volume, à la fois physiquement que sur un plan sentimental. On sent qu’il se lie quelque chose, au-delà de l’humour et de la gêne, une réelle attirance, un besoin mutuel de rester près l’un de l’autre. Toutefois, il reste de nombreuses zones d’ombre à éclaircir, comme les deux Johnny, le mystère révélé par Miranda autour de « Vassalord », le rôle précis de Cheryl dans le récit … Ce volume se finit bien trop vite quand on sait que c’est le dernier disponible avant longtemps au vu de l’arrêt de commercialisation de Kami, et le récit est d’autant plus tronqué qu’il se termine au beau milieu d’une intrigue qui ramène en scène un personnage oublié. Après cela, l’auteur nous offre un bonus un peu déstabilisant, plongeant un peu dans la fantasy, rappelant un RPG, tout en étant très original. Les personnages sont charismatiques et la nouvelle vaudrait le coup d’être adaptée en série, l’idée de départ étant excellente et la narration étant un peu moins brouillonne que ne l’est celle de Vassalord.