Vampire Knight Vol.8 - Manga

Vampire Knight Vol.8 : Critiques

Vampire Knight

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 21 Octobre 2009

On attendait beaucoup de ce volume, après le comportement de Kaname. C’est donc théâtralement que Matsuri Hino amène le flash back sur les souvenirs perdus de Yuki … Un peu déçus du lien qui unit le vampire et la jeune fille, on voyait la révélation venir à des kilomètres. Son enfance est de plus, étant donné le contexte, des plus classiques. Le sacrifice de sa mère et sa perte de mémoire pour lui permettre de vivre à l’abri pendant dix longues années, sous la surveillance d’un frère au cœur meurtri … Déjà vu. Cela met Zero dans une bien périlleuse situation, puisqu’il avait promis à Yuki de ne jamais la laisser devenir vampire … Alors quel choc quand il apprend qu’elle en est un depuis toujours ! Le jeune homme est d’ailleurs expulsé violemment de la lutte pour le cœur de la donzelle (il n’était déjà plus favori, mais Yuki se rapproche de plus en plus de son frère, et accessoirement son fiancé), et les fans de Zero auront sans aucun doute le cœur brisé … Quant au lecteur un peu détaché des amourettes de la jeune fille, le voilà un peu déçu face à ce scénario qui prend une tournure fort décevante.

Jouer la carte du vampire sur Yuki est une solution de facilité pour la mangaka, qui ainsi répond à de nombreuses questions sans se fouler. De plus, elle exploite énormément les sentiments des lecteurs(trices) pour les deux personnages masculins principaux afin de les faire réagir et se passionner pour la narration, qui somme toute est loin d’être aussi prenante que dans les premiers volumes. On a perdu la fraîcheur des premiers temps, l’intérêt du début de l’histoire et le doux équilibre qui régnait entre nos trois héros. Et finalement, un air blasé se porte sur les combats sans fin qui commencent, sur l’aspect brouillon des pages qui ont perdu de leur poésie pour gagner en lassitude. Il est à présent difficile de faire un résumé précis des évènements tant ceux-ci ne nous touchent pas. Seul Zero garde l’attitude qu’il peut avoir dès le début, et ses réflexions conservent le peu d’intérêt qu’il reste. Les dessins, auparavant si esthétiques, nous paraissent vides et c’est avec une grande déception que l’on referme ce tome, qui signe apparemment le plongeon du titre de Matsuri Hino.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs