Vampire Knight Vol.15 : Critiques

Kaname Kuran était la clé de voûte qui soutenait parfaitement la société vampire, dans son intégralité, et avec sa force et son charisme tout se passait relativement bien. Les rebelles étaient maitrisés et punis, personne ne sortait des rangs et les nobles se tenaient à carreau. Mais depuis sa disparition, rien ne va plus et le chaos menace dans l’équilibre des forces entre vampires, hunters et simples humains. Tandis que toute la haute société est à la recherche de Kaname, sa propre sœur décide de choisir un autre chemin, avec une mission plus importante encore. Yuki s’allie donc à la guilde des hunters pour les convaincre de rouvrir la Night Class de l’académie Cross. Pourquoi ? Très bonne question, au final on n’en voit pas bien l’intérêt et l’auteur, au lieu de nous l’expliquer très simplement, se perd dans des divagations qui ne nous avancent en rien. Evidemment, son arrivée à la guilde provoque des émois, notamment pour Zero qui se retrouve confronté à celle qui lui inspire tant de sentiments ambivalents. La tension règne entre les anciens amis d’enfance, presque frère et sœur. Il n’est pas dit que la soupape de sécurité tienne encore bien longtemps.

Bon, il faut admettre que ce tome est un peu mieux que les précédents. Du moins au début, où tout semble à peu près clair et logique, où l’auteur essaie d’aller au plus direct pour nous expliquer ce qu’implique la disparition de Kaname ainsi que les projets de Yuki. Après, Matsuri Hino a le malheur de partir dans des scènes voulues très dynamiques qui nous perdent rapidement dans une action mal maitrisée, ou encore dans des longues périodes de souvenirs qui gâchent tout l’intérêt du tome. On a l’impression, avec la Night Class, de revenir une dizaine de tomes en arrière et on se demande à quoi a bien pu servir tous les tomes qu’on a lus entre temps ... La série se veut remplie d’action mais encore une fois ce tome est trop plat, la narration trop lente et le manque d’événements marquants nous conduit une fois encore à être déçus, même si c’est moins flagrant qu’auparavant.