Vampire Knight Vol.13 : Critiques

Un nouveau tome de Vampire Knight, oh joie pour les fans ! Oh, angoisse pour les autres. Car si la série est, avouons-le, de plus en plus mauvaise par son incompréhension, il semblerait que le dernier tome sorti à savoir celui-ci soit aussi le dernier en termes de qualité. Après deux lectures attentives, la compréhension reste très vague même pour une personne tentant de faire des efforts. Alors on relit le tome précédent, on s’accorde une troisième lecture et ... non, en fait. Ce n’est pas de l’incompréhension mais du désintérêt total. Prenons nos personnages. Yuuki, auparavant jeune fille dynamique et charmante par son humour et sa légèreté, quoique légèrement énervante comme toute héroïne de shojo, a comme statut celui d’une fille inutile, n’ayant strictement aucun rôle. Dans ce tome elle se contente de venir pleurer un peu partout et de tenter de percer la carapace de son frère en compagnie d’un boulet (Aïdo) que finalement on finit par apprécier par son aspect « vivant ». Et pour un vampire, c’est un comble. Ensuite Zero, ancien ami trahi transformé en monstre blablabla ... eh bien il ne s’arrange pas. Apparaissant environ 10% du tome, il ne fait que dévoiler un comportement sadique sortit de nulle part pour justifier sa soif de sang, quelque chose comme ça. Et quand on lui invente un scénario de fin de tome pour le mettre en scène, c’est encore pire.

Enfin, Kaname. N’oublions pas le vampire qui fait trembler le cœur de ses lectrices assidues. Il est devenu dépressif, c’est tout juste si l’on ne le soupçonne pas de boire en cachette pour oublier. Oublier quoi ? Qu’après 13 tomes il nous annonce, la bouche en cœur, sans aucune préparation ni suspense, qu’il n’est pas le frère de Yuuki mais la réincarnation d’un de ses ancêtres réveillé par Rido ayant ... A partir de là, on ne suit plus. La seule préoccupation qui nous intéressait encore dans les derniers moments « acceptables de la série » était : avec qui Yuuki va-t-elle vivre des jours heureux ? Eh bien maintenant on s’en fiche et on aimerait juste ... une fin, rapide et sans douleur à cette série qui ne subsiste que pour faire vendre sur la base de ses dessins, avouons-le, très élégants. En plus de nous dévoiler des choses inintéressantes, Matsuri Hino créée un climat oppressant, totalement noir et glauque avec du sang, de l’amour, de la haine, des secrets, que sais-je encore ... Pas de réponse à nos questions, et en plus ... on s’en fiche totalement, de l’histoire. Ça y est, c’est officiel, Vampire Knight a sombré dans les abysses du n’importe quoi. On ne comprend plus rien, et en plus après la dernière page on a bien envie de se trouver une petite corde pour se la passer au cou, l’attacher au balcon et se pendre avec. Merci pour cette vivifiante lecture !