Vamos là! Vol.3 : Critiques

Dernier tome. Dernier tome de Vamos là !, déjà, si vite. Quand on commence le tome, on se dit que ça ne sera jamais assez, et quand on le finit on se dit que finalement, c’est suffisant. Car l’auteur parvient à tout conclure avec brio, à tout nous faire passer sans le moindre trou noir, sans la moindre erreur. Une fin à la fois légère, heureuse et pourtant réfléchie et loin d’être facile. Mais place au résumé ! Après un cours de dessin mouvementé qui termine les cours avant les vacances d’été, les filles du club de futsal apprennent que leur responsable les abandonne, pour les entrainements estivaux, au responsable du club de foot masculin. Du coup, c’est avec le très effrayant M. Itô et leurs amis Takase, Okada et Sakamoto qu’elles iront dans le camp d’été qui ne leur était au départ pas réservé. Bord de mer, sources chaudes, futsal ... que du bonheur ? Pas forcément, car les sentiments s’en mêlent et nos graines de championnes ont chacune quelques comptes à régler avant de déclarer officiel le happy end. Amour, amitié et compréhension mutuelle, voilà les clés de ce camp estival qui démarre sur les chapeaux de roues, toujours avec du sport, mais jamais sans un peu d’émotion ! Et puis, quoi de mieux pour nos héroïnes que de se comprendre réellement et que de tout s’avouer durant un match de foot de plage ? Après tout, personne n’est à l’abri de l’amour ... et encore moins notre asociale de service !

Pari tenu, pari gagné pour ce dernier tome qui ne tombe pas dans la facilité. En effet, et c’est sans doute le point culminant de la série, l’auteur respecte totalement son personnage principal. Kamasaki a du mal à comprendre et à exposer ses sentiments, elle ne sait pas réagir de la manière dont elle le voudrait et se protège constamment par des réactions d’agressivité. Elle le fait devant celui qu’elle aime, devant une amie envers qui elle éprouve une jalousie sans borne, devant un soutien sincère ... Tout est bon pour ne pas s’exposer, pourtant Kamasaki comprendra peu à peu que c’est mieux pour elle, et dans la douleur et les larmes elle saisira des notions primordiales en amitié qui lui étaient jusque là inconnues : la sincérité et la confiance. La relation entre Okada et elle est tout simplement adorable et particulièrement touchante, toutefois rien n’égalera le rapprochement qu’elle entreprend en direction de Yuriki ou de Kume, qui elle aussi a son moment de gloire. En effet, miss Parfaite ne pouvait le rester longtemps surtout après un tel début de tome, aussi Osada Yoshimi prend-elle le soin de lui laisser une marge de manœuvre, auprès de Takase, pour revoir sa supériorité induite par le respect que lui prêtent les autres tout en analysant l’impact terrible qu’elle a sur Kamasaki. Bref, un dernier tome haut en sentiments, rempli de très beaux moments qui débordent jusqu’à nous donner envie de rire de bonheur et de pleurer de nostalgie face à une série ... terminée. Avec brio et en traitant chaque point avec réalisme et pertinence, mais terminée tout de même.