Valkyrie Apocalypse Vol.1 - Actualité manga
Valkyrie Apocalypse Vol.1 - Manga

Valkyrie Apocalypse Vol.1 : Critiques

Shûmatsu no Valkyrie

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 29 Octobre 2019

Chronique 3

Ce n'est pas nouveau: les éditions Ki-oon aiment les récits se réappropriant l'Histoire et/ou les mythes, que ce soit ceux ancrés un pur souci historique documenté (Cesare, Ad Astra...), ceux proposant des récits fictifs dans un cadre ayant leur part d'Histoire (Bride Stories, Green Blood, Emma...), ou ceux jouant on ne peut plus librement avec des personnages historiques ou mythologiques, comme le gentiment nanardesque Virtus il y a quelques années. A la rentrée de septembre, l'éditeur a décidé de récidiver avec Valkyrie Apocalypse, alias Shûmatsu no Valkyrie, une oeuvre en cours de parution au Japon depuis 2017 dans le magazine Comic Zenon de Tokuma Shoten, et conçue à 6 mains, avec au scénario Shinya Umemura, au storyboard Takumi Fukui, et au dessin Ajichika (ou Katou Chika). Bien que ces toris auteurs n'aient auparavant jamais été publiés dans notre pays, au Japon ils officient déjà tous trois depuis quelques années avec quelques titres à leur actif. Umemura est d'ailleurs un scénariste qui s'est spécialisé dans ce genre de récits reprenant des éléments historiques à leur sauce.

Ici, nous voici d'emblée plongés devant un vaste problème: un débat millénaire où les dieux de toutes les religions, à chaque fois, débattent sur un sujet précis: faut-il, oui ou non, laisser les humains en vie ? Le millénaire qui vient de s'écouler, fait de guerres incessantes et de pollution toujours plus forte, convainc tout le monde dans les sphère divines qu'il est temps de réduire à néant cette espèce nocive. Tout le monde, sauf une personne: Brunehilde, une valkyrie proposant une autre solution aux dieux: organiser un tournoi ultime qui verra s'affronter une sélection de 13 dieux contre une sélection de 13 des héros humains les plus légendaires de tous les temps. Et si Zeus et les autres dieux sont d'abord un peu réticents, il suffit que Brunehilde chatouille un peu leur orgueil pour qu'ils s'enflamment... Dès lors, le tournoi peut commencer !

Pour le coup, dès le pitch de base et dès les premières pages qui posent très rapidement le truc, les auteurs ne montrent pour l'instant aucune autre ambition que de proposer un tournoi risquant forcément d'être très linéaire (mais on n'est jamais à l'abri de surprises), mais pouvant se révéler tout à fait fun et bourrin... à condition que les choses soient bien faites, et ce n'est malheureusement pas le cas.

Le premier problème du récit vient précisément de son installation si rapide qu'elle en devient carrément rushée, si bien qu'au bout du compte les enjeux, pourtant extrêmement importants (c'est juste le sort de l'espèce humaine qui se joue, quoi), ne ressortent jamais véritablement et qu'on s'en fout un peu. Mais ça, ce n'est pas encore trop grave: ce qu'on demande à ce genre de récit, ce qu'il nous vend dans son pitch, c'est un mélange de combats bien divertissants et épiques et de réinterprétations de personnages historiques charismatiques voire forts en gueule (un peu comme ce que l'on peut avoir dans certains opus de la vaste saga Fate, tout compte fait). Et au bout de ce premier tome, on n'a aucun des deux.

En effet, pour l'heure, on se demande encore à quoi sert exactement l'idée de duels entre dieux et héros historiques légendaires, si c'est pour si peu ou si mal exploiter ce qui fait la spécificité de ces différents personnages. Le premier duel oppose la divinité nordique la plus connue, Thor, au plus mythique combattant chinois de l'époque des Trois Royaumes, Lü Bu. Du côté de Thor, les auteurs se contentent surtout de résumer le personnage à l'utilisation de son marteau mythique Mjöllnir et à quelques très, très brefs détails n'ayant aucun impact dans le déroulement du machin. Quant à Lü Bu... hé bien, c'est une catastrophe. Aucune présentation réelle, aucun travail hormis quelques vagues et rapides détails sur ce qu'il représentait à l'époque des Trois Royaumes, sur sa quête de force et sur sa défaite contre Cao Cao (avec malgré tout une très brève interprétation sur la raison de cette défaite, seule lueur intéressante dans cet abysse de vide)... Et puis, eux, que viennent faire là Lu Bei, Guan Yu et Zhang Fei, à observer le combat de Lü Bu ? Il faut savoir que ces trois là, "frères" dans le camp des Shu, étaient des ennemis de Lü Bu à l'époque des Trois Royaumes, alors pourquoi ramènent-ils leur face là ? D'autant qu'ils ne sont pas du tout présentés...

En somme, à force de rusher ces figures historiques et mythologiques pourtant censées être les héros de l'oeuvre, les auteurs ne parviennent pas à dégager comme ils e doit leur statut, leur unicité, et on a juste le sentiment que ce n'était pas Thors et Lü Bu mais des personnages lambda ce serait exactement pareil. On se dit alors que le récit va au moins se rattraper sur le plan visuel, mais même pas: les personnages n'ont aucune allure dans leur design, aucune profondeur, aucun véritable charisme, avec en prime pas mal d'irrégularités dans les contours... et, chose peut-être étonnante, certains font même surtout dans l'humour. Parfois ça fonctionne (Hermès qui ressemble à un majordome, c'est assez bien trouvé), parfois non (Zeus a juste l'air d'un petit pépé gâteux, et il n'est pas le seul). Pire, on est parfois à la limite du mauvais goût, comme pour Aphrodite: vu que c'est la déesse de l'amour, quoi de mieux que de la représenter avec d'énormes boobs "portés" par un serviteur ? Cet aspect tentant d'être plus humoristique pourra plaire ou non, ça dépendra beaucoup des goûts de chacun... En ce qui me concerne, c'est la consternation qui m'a gagné, et plus encore le sentiment que ça annihile encore plus tout possible moment épique, car ça arrive souvent n'importe comment.

Et puisque l'on parle de moments épiques... Hé bien, justement, où sont-ils, du coup ? Le dessin d'Ajichika a beau se vouloir très nerveux et agressif avec aussi quelques petites pointes de gore basique, le contenu des cases est parfois trop bouillon et donne par moments l'impression de ne pas être fini, le découpage n'offre aucune réelle envolée, malgré le dynamisme apparent le rendu des coups reste extrêmement sommaire et peu détaillé...

Enfin, la petite pointe de déception finale est plus personnelle, et réside dans le choix des auteurs de déjà balancer, en toute fin de tome, toute la liste des 13 combattants qui s'affronteront dans l'arène de chaque côté au fil de la série. Qui sait, là aussi il y aura peut-être des surprises, des invités imprévus, mais dans l'immédiat, l'idée de ne pas pouvoir s'amuser à deviner l'identité des futurs combattants est frustrante. Et puis d'ailleurs, pourquoi n'y a-t-il aucunE combattantE féminine dans la liste ? Des héroïnes légendaires, il y en a aussi eu dans l'Histoire de l'humanité, tout comme il y a aussi des figures féminines fortes dans les divinités des différentes mythologies du monde.

Bref, au bout de ce premier volume, le constat est très décevant: Valkyrie Apocalypse ne tient absolument aucune de ses promesses. L'aspect visuel et la pointe comique dépendront surtout des goûts de chacun, mais pour le reste rien ne va pour le moment. C'est dommage, car au vu du pitch de base il y a vraiment de quoi proposer un divertissement très cool, donc espérons simplement que par la suite les auteurs se montreront plus inspirés et soigneux, et que les choses décolleront...

Du côté de l'édition, le papier et l'impression sont de très bonne qualité, comme toujours avec Ki-oon. La première page en couleur est un petit plus sympathique, l'adaptation graphique de Clair Obscur est soignée, et la traduction d'Alex Ponthaut (un nom que l'on ne connaissait pas jusque-là) fait le job. Toutefois, on regrettera beaucoup l'absence de postface des auteurs, qui auraient pu mieux y présenter leurs reprises des personnages historiques/mythiques par exemple, ce qui aurait déjà apporté plus d'intérêt.


Chronique 2

De la mythologie largement revisitée et de l'action, c'est ce que nous proposent les éditions Ki-oon en cette rentrée 2019 avec Valkyrie Apocalypse, nouveauté seinen de l'éditeur. Derrière ce titre se cache le manga Shûmatsu no Valkyrie, lancé en 2017 au Japon aux éditions Tokuma Shoten, et qui dénombre actuelle 4 tomes dans son pays d'origine.

Ce récit est l’œuvre de trois artistes : Shinya Umemura pour le scénario, Takumi Fukui pour le storyboard, et Ajichika au dessin. Trois manga que nous découvrons à l'occasion en France, et dont les carrières au Japon sont encore balbutiantes.

Les dieux en ont assez de l'humanité ! Celle-ci souille la Terre, s'enlise dans des guerres et n'est pas fichue d'évoluer. Une seule solution a priori : exterminer le genre humain à travers l'Apocalypse. C'est alors que se dresse Brunehilde, une Valkyrie trouvant cette décision un poil arbitraire. Plutôt que de provoquer l'extinction pure et simple des humains, pourquoi ne pas plutôt leur imposer une ultime épreuve ? A travers le Ragnarök, 13 champions humains affronteront 13 divinités. Si plus de la moitié des participants gagne, l'humanité sera sauvée. Dans le cas contraire, ce sera son extinction...

Valkyrie Apocalypse repose sur un pitch de base pas inintéressant, bien que déjà visité à plusieurs reprises, ne serait-ce dans Saint Seiya et ses dérivés. L'humanité contre les Dieux surpuissants... mais cette fois-ci à travers un tournoi complétement décomplexé qui brillera par des surenchères de puissance à tout va, pour un contenu en théorie ultra jouissif qui aura de quoi satisfaire les amateurs de récits de combat et d'action. L'idée est un peu simple mais pas forcément déplaisante... mais ce premier tome peine quand même à convaincre tant ce simple concept résume l'entièreté du volume.

Car avec un tel pitch, difficile de voir autre chose qu'une volonté d'épater l'assemblée à travers une succession d'affrontements effrénés. Le déroulement de ce premier opus confirme d'ailleurs cette première impression puisque le concept du Ragnarök est exposé assez rapidement, et le premier duel a lieu sans réel transition. Clairement, tout sonne comme un prétexte à fournir de l'action bourrine à souhait, ce qui peut se révéler plaisant puisque assumé tel quel. Et en soi, cette dimension n'est pas dénuée d'intérêt en terme de divertissement. Le scénario de Shunya Umemura ne cherche pas de fausse profondeur et semble planter volontairement des personnages assez caricaturaux tout en jouant avec la Mythologie et l'Histoire, pour donner lieu à un ensemble pas bien finaud mais finalement drôle pris au second degré. Voir un Thor au Mjöllnir gigantesque affronter un Lü Bu (personnage issu des 3 Royaumes qui demandera un effort de documentation à la plupart du lectorat français) totalement caricatural dans la figure du guerrier qu'il représente a son petit effet. Mais passé cet élément, l'action manque encore de panache, la faute aussi à des planches assez chargée qui ne parviennent peut-être pas encore à représenter visuellement cette surenchère de la manière la plus efficace qui soit.

Néanmoins, le gros dommage de ce début de tome sera son manque d'impact scénaristique. Si l'idée de l'opposition aurait pu amener bien des développements, il n'en n'est rien ici. Pour certains, il s'agira justement de ne pas chercher de faux prétextes sur cette idée déjà maintes fois exploitées, tandis que d'autres y verrons un postulat assez bêbête de proposer de l'action sans réflexion plus profonde. Le lecteur se doit donc d'être averti : n'espérez pas la moindre idée scénaristique poussée sur ce premier tome, car c'est sur son action que réside l'intérêt.

Et malgré un premier opus qui manque encore de panache, la suite aura la possibilité de s'améliorer. Pour le lectorat francophone, il y a de quoi être curieux de voir des figures historiques plus familières être détournées, ce qui pourrait amener des affrontements bien amusants. Les bagages culturels du lectorat auront donc un rôle dans l'appréciation du titre, sans quoi il n'en résultera sûrement qu'un titre d'action spectaculaire et simpliste.

Du côté de l'édition, Ki-oon livre ici une bonne copie : une page couleur en début d'opus, et un papier bien épais et qualitatif. On notera que la traduction d'Alex Ponthaut n'a pas due être une mince affaire, étant donné le nombre de référence mythologique et historiques dans le texte.


Chronique 1

Si Ki-oon apprécie les thrillers et les titres historiques, les tranches de vie et les belles histoires, parfois un titre plus rentre dedans, plus percutant, plus "basique" ne fait pas de mal! Car avec Valkyrie Apocalypse il ne faut pas chercher une intrigue poussée et torturée, ce que vient chercher le lecteur c'est de l'action violente et sans concession, des affrontements dantesques!
Mais cela ne doit empêcher pour autant de bien faire les choses, et un scénario simple ne veut pas non plus dire récit qui ne doit pas être pris au sérieux...
Valkyrie Apocalypse s'annonce comme une série étonnante mais clivante...

L'humanité règne en maître sur la planète depuis des millénaires, mais il se pourrait que leur fin approche sans même qu'il n'en prenne conscience! En effet, tous les mille ans, leurs créateurs, les dieux des tous les panthéons, de toutes les mythologies, de toutes les religions, se rassemblent pour voter sur le devenir de l'humanité; et il semblerait que cette fois les humains aient dépassé les bornes, il détruisent peu à peu leur planète, les autres espèces et les Dieux décident de sévir et d'éradiquer l'humanité sans autre forme de procès!
Avant que la sanction ne tombe, Brunehilde, l’aînée des treize Valkyries, divinité mineure du panthéon Nordique, propose de mettre en place le Ragnarok, l'ultime affrontement qui voit les champions parmi les Dieux affronter les champions humains...ainsi les hommes peuvent encore se sauver du courroux des Dieux!
Ainsi débute un tournoi sans précédent rassemblant treize dieux surpuissants et treize hommes de légende!

En terme de simplicité de scénario ça se pose là quand même, on ne va pas se mentir! Le plus souvent dans les séries, les tournois qu'on trouve sont des passages obligés mais viennent s'insérer dans un scénario, ici le tournoi est clairement l'objectif de la série et le scénario, vite expédié sur un chapitre, ne sert que de prétexte! D'ailleurs l'enjeu en lui même du tournoi ne sert que de prétexte; on peut déjà parier sur un score de 7 à 6 afin de maintenir un semblant de suspens, et très probablement pour les humains!
Ici l'entrée en matière va être très rapide, on découvre la grande réunion des Dieux, un rapide débat, une décision encore plus rapide, une petite transition avec les Valkyries et bam le tournoi commence!
On a un peu le sentiment que tout est rushé, que si les auteurs avaient pu commencer le tournoi dès les premières pages ils l'auraient fait mais ils se sont un peu senti obligés d'intégrer un fond de scénario au préalable!

Avec un tel pitch, ainsi qu'avec une telle couverture on pouvait s'attendre à un titre plutôt sérieux, très premier degré, mais lorsqu'on découvre les Dieux on est quelque peu décontenancé...ils sont présentés comme étant décadents, tourné en ridicule, discrédité... Pour le coup cela atténue grandement la terreur qu'ils sont censés représentés, Zeux en tête, présenté comme un vieux grabataire absolument ridicule.
A mon sens une très mauvaise entrée en matière, au contraire, ils auraient mérités d'être présentés comme redoutables, impressionnants, imposants...qu'on sente vraiment la différence entre les hommes et les Dieux!
Malgré ça on aperçoit et devine de très nombreuses divinités, les auteurs voulant créer un "hypermyth", qui ici vient surtout rappeler ce que Masato Hisa a pu faire dans Area 51 (avec un brio incontestable qu'on n'est pas sur de tout de retrouver ici).

Suite à l'intervention de Brunehilde, très réussie graphiquement, on nous présente brièvement le premier représentant des Dieux, à savoir Thor! On est là bien loin de l'image qu'on peut se faire du Dieu Viking (en particulier de celle du MCU), les auteurs semblant véritablement s'approprier les divinités et leurs histoires.
Pour ce qui est de la réappropriation, on y reviendra plus tard en évoquant les guerriers devant lutter, mais ne serait ce que la vision du Ragnarok a presque de quoi choquer, car oui le Ragnarok, le crépuscule des Dieux, n'est rien d'autre au final qu'un bête tournoi.
Et re bim, on enchaîne directement avec le début du tournoi où on découvre le premier guerrier humain. On aurait pu s'attendre à une sélection un peu plus longue, on pense notamment ici à Dragon Ball Super, mais pas du tout, c'est à peine évoqué, et nous aurons la liste des vingt six participants à la fin du tome une fois le tournoi entamé.

Nous avons donc Thor d'un coté, le plus puissant Dieu Nordique, destructeur des Géants, face à Lu Bu, héros des trois royaumes, connu comme étant surpuissant et quasiment invincible!
D'un coté comme de l'autre, ça déborde de charisme et de classe, on sent que les auteurs ont décidés de prendre ces personnages au sérieux, pour le coup peut être même trop premier degré. Et c'est en soi un léger problème pour le lecteur car on a l'impression que la série ne sait pas quel ton adopter, premier ou dix huitième degré?
Le problème c'est qu'on a d'un coté un Dieu qui extermine une armée de Géant en un coup (d'ailleurs ici on a une évidente référence à "l'Attaque des titans") et de l'autre, un guerrier qui affronte des ours...il y a un léger décalage dans la balance!
On ne peut s’empêcher de penser à ce déséquilibre qui ruine toute crédibilité du tournoi, mais les auteurs y ont pensé et ont trouvé la parade: les artefacts divins! Ce sont eux qui donne leur supériorité aux divinités et qui pourraient mettre les humains sur un pied d'égalité! Simple mais efficace! Et surtout cohérent! On à là le premier gros point positif du titre.

Et contre toute attente c'est au court de ce premier affrontement que les auteurs commencent à développer leur univers et leurs concepts; comme s'ils voulaient directement rentrer dans le vif du sujet, quitte à laisser certains lecteurs sur le coté, privilégiant l'action et qu'ensuite seulement, ils comptaient prendre le temps de nous en dire plus.
Et force est de constater que ça marche plutôt pas mal, on est curieux et intrigués! Et on l'est d'autant plus lorsqu'on découvre les représentants de chaque camps!
En ce qui concerne les Dieux, nous n'avons pas véritablement de surprise, à la limite on pourrait être déçu de découvrir que plus de la moitié des guerriers viennent des panthéons Grec et Nordique, cela manque un peu de diversité!
Pour les humains on a des guerriers presque évident (Léonidas, Kojiro Sasaki...) certains clichés mais pas étonnant (Jack l'éventreur, Raspoutine...) et d'autres qu'on ne comprend pas vraiment pour le moment (quand on pense à Nostradamus ou à Nikola Tesla on ne pense certainement pas à des guerriers). Des choix surprenants qui peuvent être d'excellentes idées, à condition de ne pas tomber dans le ridicule.
Et peut être qu'un jour les auteurs réaliseront que Jack l'éventreur est un psychopathe et non pas un guerrier comme il peut être présenté dans Jojo ou Fate...mais vu qu'on sait rien de sa véritable identité, cela autorise des libertés d'adaptation.

On vient de le citer, on pense ici forcément à la saga Fate avec ses héros et leurs légendes détournées, et on espère que les personnages seront ici aussi bien exploités et aussi bien traités!

Nous avons donc là un titre bête et méchant, pour lequel il ne faut pas aller chercher plus loin qu'un divertissement bourrin. Il y a bien une approche de message écologique avec les abus de l'humanité, mais c'est évoqué vite fait et cela ne reviendra plus par la suite... Mais ça fonctionne!

Concernant le trait il se montre également efficace bien que pas toujours précis, il peut apparaître brouillon. Ceci dit le dessinateur parvient à véritablement insuffler du charisme aux guerriers qu'il met en scène, et cela attise notre curiosité concernant les prochains à entrer en scène (il me tarde vraiment de voir Nikola Tesla en guerrier surpuissant).

Qu'il s'agisse du trait, ou même de la simplicité du scénario privilégiant clairement l'action, à première vue on pourrait croire avoir à faire à un manhwa...c'est très réducteur, et je m'en excuse mais c'est vraiment l'image qu'on peut avoir des manhwa shonen!

On a donc un titre qui peut autant fasciner que laisser indifférent, voire même provoquer le mépris de certains lecteurs; ici l'incroyable côtoie le grotesque, et si on est curieux de découvrir les autres personnages, on ne se fait pas d'illusion quant à une éventuelle évolution du scénario, on l'attend linéaire et prévisible, mais c'est peut être ce qui nous permettra d'avoir de belles surprises!

Vous allez aimer ou détester, le seul moyen c'est de tester, mais je pense sincèrement que si vous n'accrochez pas dès le début, cela ne sert à rien d'insister!


Critique 3 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

5.5 20
Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

10.5 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs