Vacances de Jésus et Bouddha (les) Vol.10 : Critiques

Jésus et Bouddha continuent de s'émerveiller et de s'étonner de tout ce que le monde mortel leur apporte, de toutes les surprises, bonnes ou mauvaises auxquelles ils sont confrontés...et des surprises ils vont encore en avoir…

Dans ce tome, les deux saints redécouvrent les fêtes partagées par tous les humains, notamment celles en leurs noms. Cela va du jeune de Pâques à la Saint Valentin et ses fameux chocolats, en passant bien entendu par la plus célèbre des fêtes : Noël !
Alors que Noël se veut être à l'origine liée à la naissance de Jésus, les traditions se perdent et, notamment au Japon, beaucoup d'humains y voient un lien avec le père Noël, ce qui va jusqu'à déclencher la jalousie de Jésus lui-même.
Cette histoire est clairement la plus drôle du tome, y voir Jésus déçu et jaloux, le voir aller jusqu'à se confesser à un prêtre qui le prend pour un fou, le voir réfléchir à l’ex-communion de Saint Nicolas...tout ceci est vraiment très amusant.

Mais c'est peut-être la seule histoire vraiment drôle de ce tome, les autres étant amusantes sans plus. Bien entendu on sourit à plusieurs reprises, certaines situations sont vraiment cocasses, mais toutefois il semblerait qu'on soit arrivé au bout du concept. Pourtant l'auteur tente d'apporter de nouvelles choses afin d'apporter un peu de fraîcheur, tel que l'intervention de Marie, la mère de Jésus, ou encore l'apparition de Sandalphon, un ange gigantesque, mais on a malgré tout l'impression d'être confronté à beaucoup de redondances.

Toutes les histoires sont donc inégales, bien qu'aucune ne soit à jeter, toutes se montrent amusantes, mais aucune, mis à part celle consacrée à Noël ne possède la saveur des premières, lorsqu'on a découvert le titre, lorsqu'on s'amusait de toutes ces situations nouvelles, de toutes ses références… On a désormais l'impression d'avoir déjà vu tout ça, et bien qu'on continue à prendre du plaisir à la lecture du titre, il est évident qu'on en prend tout de même beaucoup moins que ce fut le cas auparavant…
Sans forcément parler de lassitude, force est de constater que nous n'avons plus de réelles surprises.