Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 14 Mai 2020
Tué par Ushijima qui a pu s'extirper de ses griffes, le puissant Shishiya n'est plus... mais les problèmes sont très loin d'être résolus pour l'usurier, bien au contraire. Car en plus de devoir se préparer à s'attirer les foudre du reste du clan de Shishiya, il se retrouve plus que jamais confronté à un duel qui ne le concerne pas: celui opposant Namerikawa à Hyôdo pour la succession à la tête du gang Inose-gumi...
Approchant de la fin de sa série, Shohei Manabe accentue forcément la confrontation entre Namerikawa et Hyodo, à grands renforts de quelques nouveaux coups durs dans chacun des deux camps. Assassinats, manipulations... Les deux prétendants à la succession du gang Inose-gumi semblent désormais prêts à tout pour faire tomber l'autre, quand bien même leur boss Hatoyama exige d'eux qu'ils continuent de former une famille. Bien que classique, cet aspect de guerre interne entre yakuzas est bien rendu par le mangaka, qui s'applique autant dans les morts et pièges impitoyables que dans certains thèmes autour de ce genre de gang: la façon dont il peut accepter les rebuts de la société qui n'ont plus leur place ailleurs afin de former cette sorte de famille propre aux yakuzas, la difficulté de sortir d'un clan vis-à-vis des autres membres ou tout simplement de la société où l'on peinera toujours à trouver sa place...
Mais au fil de tout ça, c'est bel et bien l'accentuation de la lutte entre Hyôdo et Namerikawa qui prime, avec Ushijima en possible victime collatérale: devant en quelque sorte payer pour ce qu'il a pu faire, l'usurier est toujours voué à être le "chien" d'un Namerikawa bien décidé à faire de lui ce qu'il veut, jusqu'à ce qui lui ordonne une mission qu'il ne peut normalement pas refuser... Pris dans cet engrenage par les ambitions de Namerikawa, Ushijima est plus que jamais au pied du mur, et au fil du tome une impression se dégage fortement: même si l'ambivalent Inui lui conseille d'aller refaire sa vie ailleurs, l'usurier semble en réalité ne plus avoir la moindre échappatoire.
Mais s'il est né seul, c'est également seul qu'il mourra, et c'est lui qui choisira sa mort... C'est, en tout cas, ce qu'il affirme. On appréciera quelques instants presque plus paisibles où il a l'occasion de profiter une dernière fois des humains les plus proches de lui, à savoir Ezaki et sa mère. Mais au bout de ce volume, le pire semble bel et bien attendre Ushijima. Ce serait la plus logique façon d'achever la série dans le prochain volume, et on attend donc avec un certain intérêt la confrontation finale dans le 46e et dernier opus...
Approchant de la fin de sa série, Shohei Manabe accentue forcément la confrontation entre Namerikawa et Hyodo, à grands renforts de quelques nouveaux coups durs dans chacun des deux camps. Assassinats, manipulations... Les deux prétendants à la succession du gang Inose-gumi semblent désormais prêts à tout pour faire tomber l'autre, quand bien même leur boss Hatoyama exige d'eux qu'ils continuent de former une famille. Bien que classique, cet aspect de guerre interne entre yakuzas est bien rendu par le mangaka, qui s'applique autant dans les morts et pièges impitoyables que dans certains thèmes autour de ce genre de gang: la façon dont il peut accepter les rebuts de la société qui n'ont plus leur place ailleurs afin de former cette sorte de famille propre aux yakuzas, la difficulté de sortir d'un clan vis-à-vis des autres membres ou tout simplement de la société où l'on peinera toujours à trouver sa place...
Mais au fil de tout ça, c'est bel et bien l'accentuation de la lutte entre Hyôdo et Namerikawa qui prime, avec Ushijima en possible victime collatérale: devant en quelque sorte payer pour ce qu'il a pu faire, l'usurier est toujours voué à être le "chien" d'un Namerikawa bien décidé à faire de lui ce qu'il veut, jusqu'à ce qui lui ordonne une mission qu'il ne peut normalement pas refuser... Pris dans cet engrenage par les ambitions de Namerikawa, Ushijima est plus que jamais au pied du mur, et au fil du tome une impression se dégage fortement: même si l'ambivalent Inui lui conseille d'aller refaire sa vie ailleurs, l'usurier semble en réalité ne plus avoir la moindre échappatoire.
Mais s'il est né seul, c'est également seul qu'il mourra, et c'est lui qui choisira sa mort... C'est, en tout cas, ce qu'il affirme. On appréciera quelques instants presque plus paisibles où il a l'occasion de profiter une dernière fois des humains les plus proches de lui, à savoir Ezaki et sa mère. Mais au bout de ce volume, le pire semble bel et bien attendre Ushijima. Ce serait la plus logique façon d'achever la série dans le prochain volume, et on attend donc avec un certain intérêt la confrontation finale dans le 46e et dernier opus...
28/08/2020 