Ushijima - L'usurier de l'ombre Vol.22 - Actualité manga
Ushijima - L'usurier de l'ombre Vol.22 - Manga

Ushijima - L'usurier de l'ombre Vol.22 : Critiques

Yamikin Ushijima-kun

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 29 Avril 2014

Après les nombreux déboires connus par Ushijima et ses collègues il y a quelques tomes, qui s'étaient conclus sur une note plutôt satisfaisante, l'auteur avait décidé de se lancer dans un nouvel arc alors qu'il aurait très bien pu en rester là. Pari extrêmement risqué, puisque la répétitivité des situations est une véritable épée de Damoclès pesant sur la série. Ce volume ne fait que confirmer les craintes : pas désagréable, mais proposant du vu, revu et archi-vu.

L'ensemble de ce volume est consacré au passé de Ruito avant qu'il soit recruté par Ushijima (ce que nous avions pu voir au tout début de la série, rappelons-le). Nous avons là un gigantesque flash-back, en somme, lors duquel Ushijima n'intervient d'ailleurs quasiment pas. Avant de devenir usurier, Ruito était un host, jeune homme travaillant dans un bar, chargé de distraire les femmes et de les faire boire. Une situation professionnelle débordant largement sur la vie privée, puisque l'intérêt du host étant de pousser les femmes à la consommation maximale, il cherche à fidéliser ses clientes, donc à les voir en-dehors du « travail », ce qui finit par faire de lui un vrai maquereau. Sexe, alcool, bling-bling (avec des champagnes et des vins à plusieurs milliers d'euros), tout est là. La souffrance, évidemment, est omniprésente, comme dans chaque volume. Ici, la petite amie de Ruito, qui est aussi, malheureusement pour elle, sa principale cliente, subit la violence de plein fouet...sans que cela n'émeuve le lecteur plus que cela, tellement cette jeune ado paraît naïve et idiote. Alors que le host lui demande d'aller toujours plus loin, celle-ci s'engouffre dans le chaos, le point de non-retour. Alors certes, on pourrait penser que l'auteur a voulu montrer une situation de domination psychologique et affective de Ruito sur sa petite amie, mais on ne peut pas dire que les personnages d'Ushijima brillent par leur complexité psychologique depuis quelques tomes.

Ni bon, ni mauvais, mais très clairement lassant, Ushijima continue de s'enfoncer dans le train-train, la routine, le déjà-vu. Pas sûr que tous les lecteurs lui laissent sa chance, surtout quand l'on sait que la série en est à 30 volumes au Japon, alors même que la fin avait été annoncée en 2010. Est-ce que le manga peut encore connaître un regain d'intérêt ? Les plus patients le sauront...ou pas.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
RogueAerith
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs