Usagi Yojimbo Vol.5 - Actualité manga
Usagi Yojimbo Vol.5 - Manga

Usagi Yojimbo Vol.5 : Critiques

Usagi Yojimbo

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 19 Mai 2009

Un tome 5 avec une couverture en forme de clin d’œil, puisque le guerrier moustachu sur le cerf-volant est Sergio Aragonès, le meilleur ami de Stan Sakai. Mais, immédiatement le ton change avec la première histoire. Usagi est investi d’une bien triste mission, celle de reprendre à une maîtresse, pour les rendre à sa veuve les épées d’un samouraï mort dans un petit village de paysans. Une histoire brève mais forte et très mature.
La deuxième histoire, qui est figurée par la couverture, s’intéresse avec une bonne documentation au métier de fabricant de cerfs-volants.
On reste en l’air dans l’histoire suivante avec une nouvelle invention qu’un graphisme réaliste n’aurait pas permise, un clan de ninjas chauve-souris, le clan des komoris. Divisée en 2 parties, cette aventure vous fera frissonner lors de l’attaque nocturne sur un village assiégé.
Toujours fidèle au ton authentique de ce genre de récits, Usagi sera également confronté à deux personnages qui ont placé l’honneur et la mort dans leurs vertus primordiales: Le premier est un général malade qui veut mourir le sabre à la main, l’autre est une facétie de Stan Sakai en la personne du bouc solitaire, Yagi.
En effet, après avoir emprunté Zatoichi au cinéma nippon, Stan Sakai nous propose sa version anthropomorphique de lone wolf and cub. La scène d’ouverture rappelle parfaitement un passage du film. Gorogoro, comme Daigoro dans le film, d’un coup de poing fait sortir une lame de son landau tuant ainsi son agresseur. La confrontation entre Usagi et Yagi est un des temps forts de la série et vaut largement que les fans de lone wolf and cub viennent y voir une excellente adaptation.
Comme si cela ne suffisait pas, la préface est signée par Stan Lee, un des scénaristes et créateurs de personnages tels que spider man, les x-men, les quatre fantastique ou hulk. Tout est fait pour rendre ce volume totalement indispensable.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
neun11septembre
19 20
Note de la rédaction