Urotsukidoji Vol.4 - Actualité manga
Urotsukidoji Vol.4 - Manga

Urotsukidoji Vol.4 : Critiques

Urotsukidoji

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 04 Juillet 2012

Les démons ont à présent la certitude que Nagumo est bien le Chojin, et ils vont se montrer prêts à tout pour tenter de se débarrasser de lui, y compris à s'en prendre à Akemi ou aux parents du jeune garçon. Mais ils auront une mauvaise surprise en tentant d'humilier la jolie blonde...

Voici donc les démons plus dangereux que jamais, car maintenant qu'ils savent que le Chojin se cache en Nagumo, ils redoublent de coups bas pour l'attirer dans leurs filets. Et si l'enlèvement d'Akemi se solde par un échec, les choses ne cesseront de s'assombrir par la suite, puisque les parents de Nagumo eux-mêmes deviennent les victimes.

Tout ceci enclenche donc une succession de rebondissements enrichissant l'histoire et accentuant la tension pour... euh, ah ben non, en fait. Car s'il se passe des choses, tout tombe à plat.
En effet, s'il est bien beau et logique de faire d'Akemi ce qu'elle devient ici, force est de constater que c'est pour l'instant totalement inutile. De même, voir apparaître dans le monde des humains un nouveau personnage comme Mimi a de quoi intriguer, mais pour le moment, là aussi, ça ne sert à rien. Et pendant ce temps, quid d'Amano ? Hé bien, notre pauvre héros en reste toujours au même point, étant l'un des seuls à n'avoir toujours pas capté que Nagumo est le chojin. C'est qu'après quatre tomes, ça commence à faire long, surtout quand le lecteur comprend dès le volume 1 que Nagumo est le Chojin.

Au bout d'un moment, on finit donc par passer outre les autres inutilités de l'histoire (à commencer par la transparence de la soeur d'Amano) et les aberrations (quid d'un Nagumo qui semble se ficher royalement du triste sort de ses parents ?) pour se contenter de regarder les différentes scènes de sexe, et de ce côté-là, vous serez servis : ça baise un peu dans tous les sens, tantôt dans le cadre de l'histoire, tantôt sans la moindre raison, et même si certaines scènes révèlent de nouveaux délires visuels qui rapprochent volontiers le travail de Toshio Maeda du genre ero-guro (la tête de démon sortant de la pauvre lycéenne, miam), on se lasse tant la majorité de celles-ci se ressemblent et l'histoire fait du surplace.

Malgré son statut d'oeuvre culte, Urotsukidoji a de plus en plus de mal à captiver : l'histoire qui aurait pu apporter beaucoup à l'oeuvre stagne totalement, les scènes coquines se ressemblent quasiment toutes, et seuls quelques délires visuels offrent à l'ensemble un vague intérêt.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
8 20
Note de la rédaction