Uragiri Vol.2 : Critiques

Yuki multiplie les rencontres avec les Zweilts et malgré le fait que l'un d'entre eux, Hotsumo, ne se montre sympathique à son égard, notre héros se fait à sa nouvelle vie. Mais rapidement, de nouvelles menaces des Duras ont lieu, et le clan Giô passe à l'action.

Après un premier volume qui, bien qu'intéressant, souffrait de quelques défauts, les voilà ici corrigés. Quelques personnages importants apparaissent encore ici, mais le tout se fait de manière plus claire, empêchant le lecteur d'être perdu comme dans le premier volume. De plus, c'est un personnage bien différent auquel nous avons affaire avec Hotsuma qui montre de l'agressivité envers chacun de ses partenaires... sauf un ! Et si on se doute qu'une telle animosité trouve des explications dans le passé du personnage, les révélations sont en partie faites dans le volume. Ça reste vague, mais a le mérité de ne pas faire de Hotsuma un violent gratuit.
Ce tome est aussi l'occasion d'apporter quelques petits éclaircissements concernant la relation entre Luka et Yuki, ou du moins avec celle dont Yuki est la réincarnation. Ceci étant narré avec quelques révélations sur Luka, les scènes sont rendues assez touchantes, d'autant plus que c'est pour le moment la seule relation entre une femme et un homme à laquelle nou avons affaire. Car le titre s'engage inéluctablement sur la voie du Shônen Ai, mais le tout reste pour le moment à l'état de sous-entendus et ne saurait gêner le public rebuté par les séries penchant vers le Yaoi avec des amours homosexuels.

Dans ce second tome, Yuki retrouve tout de même une vie étudiant normale malgré son nouvel entourage, des séquences sympathiques à suivre nous permettant de voir les autres Zweilts dans un cadre lycéen. Bien sûr, des séquences d'actions face aux Duras sont de la partie, celles-ci tournant essentiellement autour de Hotsuma qui trouve une place importante dans ce volume, histoire d'étoffer le personnage et ne pas le faire passer pour le simple criard impulsif. Le volume se termine ainsi avec un retour au calme, même si une révélation, peu impressionnante bien qu'importante, a lieu, de quoi donner un intérêt supplémentaire à l'intrigue, et pas des moindres !

Du côté du dessin, on ne peut que savourer encore une fois le superbe trait de Hotaru Odagiri qui nous livre de très belles planches, en particulier lorsqu'elle joue avec les ombrages de ses personnages. L'édition de Pika est, elle, toujours un sans faute, avec des bonus de fin de volume toujours aussi appréciables.

Ce second tome d'Uragiri corrige donc les fautes du premier opus et est ainsi beaucoup plus appréciable. Les mystères s'intensifient autour du clan Giô, et il ne fait nuls doutes que l'auteur ne compte pas faire trainer l'intrigue. Reste à voir de quelle manière celle-ci développement son récit et ses personnages, nombreux, dans le prochain tome.