Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 08 Septembre 2025
Le Neo-Septuor dirigé par Shion Hachiya commence à s'activer pour prendre le contrôle de N.I.N., dès lors que l'une des membres du Septuor Suprême est assassinée. Ca commence donc à bouger plus concrètement dans les hautes instances du monde des ninjas, mais il en est tout autant, à différentes échelles, parmi les autres membres de N.I.N., d'U.N. et des électrons libres.
Ainsi, alors que le volume démarre presque tranquillement par une partie de jeu de société revisitée entre Jûnirô et M. Oono, la situation de départ ne va plus cesser de prendre d'autres dimensions entre l'incruste d'une Kawado fidèle à elle-même, l'arrivée de Noguchi qui a été placée sous la protection de "Gros Kiki" par une Toichi trop bourrée pour faire ça elle-même... Et derrière l'habituel décalage comique typique de l'auteur (Kawado et Jûnirô sont en grande forme ici, entre toutes les allusions déplacées de la première et la façon dont le deuxième répond avec le plus grand sérieux aux questions les plus ubuesques), la situation va petit à petit prendre plus de consistance via une découverte faite dans les sous-sols de la résidence et l'irruption de deux "installateurs de distributeurs" que l'on connaît bien...
Rien que ces éléments ont de quoi toujours susciter notre curiosité en vue de la suite, encore plus au vu de l'exploration souterraine qui démarre dans les toutes dernières pages. Mais Hanazawa, loin de se limiter à ça, continue aussi de faire bouger, doucement mais sûrement, certains de ses autres pions. D'un côté Ryûko, un genin de N.I.N, va faire une rencontre très surprenante et nébuleuse dans le restaurant où il bosse: que veut exactement l'intrigant Kayama, membre d'U.N. difficile à cerner ? De l'autre côté, certains membres d'U.N., parmi lesquels une tête que l'on connaît très bien, semblent commencer à fomenter quelque chose... du moins, quand ils ne sont pas interrompus de façon assez délirante par une certaine enfant !
Avec tout ça, on reste forcément dans l'expectative, et en même temps on en redemande. Car Kengo Hanazawa a beau prendre tout son temps, le fait est qu'on sent bien qu'il sait où il va et qu'il ne veut rien laisser au hasard. Et en plus de ça, la tonalité assez unique de son récit, tantôt sérieuse tantôt très décalée, continue de faire son effet !