Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 12 Avril 2017
L'amour de Mito pour Kunimatsu n'était pas réciproque... mais la jeune fille, bien que triste, n'en dépérit pas pour autant. Car au contact de ce garçon pour qui elle a tant donné et qui est devenu un ami très proche, mais aussi grâce au soutien de ses amies de toujours Haru et Maru qu'elle a pourtant failli "oublier", celle qui était autrefois si complexée et mal dans sa peau a beaucoup changé, a gagné confiance en elle et a appris à s'accepter. C'est donc une Mito qui a bien changé qui s'apprête à faire son entrée au lycée, et cela, la jaquette du tome nous le laisse bien comprendre en affichant une jeune fille souriante, bien loin de celle du tome 1. Un peu relookée, décidée à aller vers les autres et à rapidement se faire des amis au sein de l'académie Himedono où elle ne connaît personne, elle va pourtant être d'emblée confrontée à un événement incroyable : les trois héros de son jeu de drague fétiche PrinPara ont tous un véritable sosie ! Deux sont des camarades de classe, tandis que l'autre est un jeune enseignant distant. Hélas, ces trois beaux garçons pourraient s'avérer assez éloignés de ses idéaux du jeu... mais que renferment-ils vraiment ?
Dans le 4ème tome d'Ugly Princess, Natsumi Aida refermait en apothéose, avec une justesse inouïe dans les émotions et le réalisme, la partie collège de la vie de Mito. Désormais, c'est une nouvelle grande étape de son existence que nous allons suivre : les années lycée... qui peuvent laisser un peu circonspect dans la manière dont elles commencent. En effet, là où l'autrice savait jusqu'à présent rester réaliste, les pieds sur terre, dans ses événements et ses personnages, ici tout commence avec de sacrées coïncidences qui font un peu tâche, à savoir le fait que trois garçons du lycée soient pile-poil des sosies des beaux gosses de PrinPara, et qu'ils en arrivent rapidement à tourner autour de notre héroïne. On a alors peur que l'oeuvre ne s'enfonce dans les clichés habituels de bon nombre de romances adolescentes... mais Natsumi Aida est plus maligne que ça, et va surtout jouer sur ces quelques clichés pour nous amener sur tout autre chose.
Un jeune garçon beau et visiblement un peu fragile en Reiichi, un enseignant peu apprécié à cause de son côté très distant en Shinbé Edogawa, et surtout Kanata Morizono, sosie de Seiya qui s'avère être un coureur de jupon passant du bon temps avec toutes les filles qui le souhaitent, mais pas plus de deux fois et en n'embrassant jamais : une jolie brochette de stéréotypes, que Mito va devoir apprendre à découvrir, car les apparences peuvent parfois être bien trompeuses... Ainsi découvrira-t-elle rapidement en Reiichi un garçon vraiment gentil, mais ayant, comme elle avant, sans doute longtemps et silencieusement souffert d'un complexe lié à ses goûts amoureux. Derrière l'aspect distant et hautain du Pr Shinbé, eut-être pourra-t-elle découvrir une vérité qui le complexe beaucoup lui aussi. Entre ces garçons, il ne faudrait pas oublier Komari Hanasaki, adolescente mignonne mais gênée par sa grande taille et blessée amoureusement. Et il y a surtout Kanata, garçon qui semble totalement frivole en profitant de sa beauté pour mettre la main sur toutes les adolescentes qui le souhaitent, mais ce comportement plutôt détestable pourrait bien cacher une face plus sombre, du moins c'est ce que pense Mito, incapable d'imaginer que ce garçon qui lui a offert un mouchoir quand elle pleurait puisse être si mauvais.
Il y a une chose qui frappe dans ce tome : Mito n'est vraiment plus celle qui subit, mais bien celle qui veut aller de l'avant et aller vers les autres, preuve qu'elle a décidément beaucoup évolué. Cela se ressent facilement dans la manière dont les autres camarades de classe viennent plus facilement à son contact, mais aussi voire surtout dans l'impact qu'elle pourrait avoir auprès des nouveaux amis qu'elle se fait, Komari et Reichi, et peut-être le Pr Shinbé. Le cas de Kanata, lui, reste encore totalement énigmatique et, en attendant de le voir se révéler plus, pousse volontiers notre héroïne à encore s'interroger : attention à ne pas trop se relooker, se changer, se forcer, si elle souhaite être réellement appréciée pour ce qu'elle est. De son côté, Mito, elle, semble bien bénéfique dans son désir de justement voir et apprécier les gens pour ce qu'ils sont, en tête ici Komari et Reiichi.
En filigranes, on appréciera qu'Aida n'oublie pas les deux si chères amies de Mito, : Haru et Maru, qui bien que poursuivant leurs études dans d'autres lycées, sont encore là, et continuent d'évoluer elles aussi.
Au final, une fois acceptée la grosse ficelle concernant les trois beaux gosses, on a une nouvelle partie qui commence bien, grâce à l'attachement toujours aussi fort que Natsumi Aida accorde au portrait de ses personnages, de leurs complexes et de leurs évolutions.
Dans le 4ème tome d'Ugly Princess, Natsumi Aida refermait en apothéose, avec une justesse inouïe dans les émotions et le réalisme, la partie collège de la vie de Mito. Désormais, c'est une nouvelle grande étape de son existence que nous allons suivre : les années lycée... qui peuvent laisser un peu circonspect dans la manière dont elles commencent. En effet, là où l'autrice savait jusqu'à présent rester réaliste, les pieds sur terre, dans ses événements et ses personnages, ici tout commence avec de sacrées coïncidences qui font un peu tâche, à savoir le fait que trois garçons du lycée soient pile-poil des sosies des beaux gosses de PrinPara, et qu'ils en arrivent rapidement à tourner autour de notre héroïne. On a alors peur que l'oeuvre ne s'enfonce dans les clichés habituels de bon nombre de romances adolescentes... mais Natsumi Aida est plus maligne que ça, et va surtout jouer sur ces quelques clichés pour nous amener sur tout autre chose.
Un jeune garçon beau et visiblement un peu fragile en Reiichi, un enseignant peu apprécié à cause de son côté très distant en Shinbé Edogawa, et surtout Kanata Morizono, sosie de Seiya qui s'avère être un coureur de jupon passant du bon temps avec toutes les filles qui le souhaitent, mais pas plus de deux fois et en n'embrassant jamais : une jolie brochette de stéréotypes, que Mito va devoir apprendre à découvrir, car les apparences peuvent parfois être bien trompeuses... Ainsi découvrira-t-elle rapidement en Reiichi un garçon vraiment gentil, mais ayant, comme elle avant, sans doute longtemps et silencieusement souffert d'un complexe lié à ses goûts amoureux. Derrière l'aspect distant et hautain du Pr Shinbé, eut-être pourra-t-elle découvrir une vérité qui le complexe beaucoup lui aussi. Entre ces garçons, il ne faudrait pas oublier Komari Hanasaki, adolescente mignonne mais gênée par sa grande taille et blessée amoureusement. Et il y a surtout Kanata, garçon qui semble totalement frivole en profitant de sa beauté pour mettre la main sur toutes les adolescentes qui le souhaitent, mais ce comportement plutôt détestable pourrait bien cacher une face plus sombre, du moins c'est ce que pense Mito, incapable d'imaginer que ce garçon qui lui a offert un mouchoir quand elle pleurait puisse être si mauvais.
Il y a une chose qui frappe dans ce tome : Mito n'est vraiment plus celle qui subit, mais bien celle qui veut aller de l'avant et aller vers les autres, preuve qu'elle a décidément beaucoup évolué. Cela se ressent facilement dans la manière dont les autres camarades de classe viennent plus facilement à son contact, mais aussi voire surtout dans l'impact qu'elle pourrait avoir auprès des nouveaux amis qu'elle se fait, Komari et Reichi, et peut-être le Pr Shinbé. Le cas de Kanata, lui, reste encore totalement énigmatique et, en attendant de le voir se révéler plus, pousse volontiers notre héroïne à encore s'interroger : attention à ne pas trop se relooker, se changer, se forcer, si elle souhaite être réellement appréciée pour ce qu'elle est. De son côté, Mito, elle, semble bien bénéfique dans son désir de justement voir et apprécier les gens pour ce qu'ils sont, en tête ici Komari et Reiichi.
En filigranes, on appréciera qu'Aida n'oublie pas les deux si chères amies de Mito, : Haru et Maru, qui bien que poursuivant leurs études dans d'autres lycées, sont encore là, et continuent d'évoluer elles aussi.
Au final, une fois acceptée la grosse ficelle concernant les trois beaux gosses, on a une nouvelle partie qui commence bien, grâce à l'attachement toujours aussi fort que Natsumi Aida accorde au portrait de ses personnages, de leurs complexes et de leurs évolutions.