Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 22 Mars 2017
La jeune Sayo est arrivée en métropole aux côtés de Shimon Ikaruga, son frère et l’un des douze Généraux Célestes, pour faire passer le rituel de vérification à Rokuro et Benio dans le but de vérifier leur capacité à se rendre sur l’île de Tsukichimikado. Lors du rituel, l’entité protectrice de Rokuro jaillit et elle s’avère être le légendaire Abe ne Seimei. Cette situation anormale permettra-t-elle au jeune homme de partir sur l’île ?
L’amorce de la seconde partie de l’histoire se poursuit avec ce septième tome. Etant donné les événements du volet précédent, on pouvait s’attendre à un voyage imminent pour l’île de Tsukichimikado où s’est réfugié Yûto, mais il faudra faire preuve d’encore un peu de patience pour que cette poursuite ait lieu.
Alors, le volume présent s’éparpille en se concentrant pleinement sur les deux nouveaux personnages que sont Shimon et Sayo Ikaruga. Au-delà du rituel de vérification, étape assez rapide de ce tome, Yoshiaki Sukeno entame un arc particulièrement classique dans les shônen d’action qui, pour le moment, a pour seule utilité de développer quelques concepts de la série et mettre différents personnages en avant.
Car l’un des atouts de cet opus est bien de justifier certains points de l’univers de Twin Star Exorcists, la première partie de ce volet joue même un rôle clef en apportant des éléments de réponse au fameux power-up de Rokuro durant l’arc précédent, un segment de l’intrigue qui regagne cependant en mystère vers la fin du volume. Dans cette même optique, les Basara sont à l’honneur, d’abord grâce à de nouvelles têtes, mais aussi par quelques explications sur leur hiérarchie, là aussi un élément on ne peut plus classique. D’une manière générale, on pourrait même s’étonner que les éléments traditionnels du nekketsu soient ceux utilisés dans Bleach… une source d’inspiration pour l’auteur ?
Le tome s’avère ainsi divertissant dans sa globalité et assez fourni en développements divers. Mais aussi efficace soit la lecture, il faut reconnaître que ce volume reste en dessous des espérances que nous placions en la série depuis l’arc Yûto. L’œuvre ne décolle pas encore, reste sur des éléments trop classiques de ce genre de titres alors qu’elle pourrait être bien plus audacieuse. On espère donc que cet arc apportera ce petit quelque chose de plus qu’on attend, car pour l’heure, si le titre de Yoshiaki Sukeno est agréable à lire, il reste pris au piège par un manque d’originalité flagrant, malgré son univers et le style graphique du mangaka très efficace.