Tsubaki love Vol.7 : Critiques

Kyôta découvre que Tsubaki s’est faite embrasser par son ami d’enfance, Hal. Ce dernier compte bien se venger de la terrible trahison de son meilleur ami. Il lui a volé la fille qu’il aimait, et il compte bien faire pareil avec Tsubaki. En gros, Hal agit exactement comme Kyôta au début de sa relation avec la jeune fille. Il joue avec et essaye de l’avoir par la force. Il la suit, s’inscrit avec elle pour être responsable de la classe, essaye de la rendre accro … Mais là où ça a marché avec notre héros, on peut toujours rêver pour que Hal y parvienne. Il essaye de la violer, encore, évidemment. Le schéma classique avec cette auteur. Une tentative ridicule qui n’aboutira bien évidemment pas. Et là où on pourrait penser que cela suffit à faire virer à Hal, à amener Kyôta et Tsubaki à le détester du plus profond de leur âme … Eh bien non. Pire, la jeune fille l’écoute gentiment raconter la traîtrise de Kyôta, et si elle le défend elle finit par y croire et ne veut plus qu’il la touche.

Pour résumer la fin de ce tome pas meilleur que les autres, Hal et Kyôta s’expliquent avec les poings, Tsubaki cesse de douter et va déclarer à son petit ami qu’elle a confiance en lui malgré tout et qu’elle veut revenir avec lui. Bref. Les choses se tassent et comme d’habitude s’améliorent. Pas grand-chose d’autre à dire sur un scénario qui n’a de toute façon aucune profondeur, qui banalise encore et encore le viol, la vision de la femme, la dépendance d’une fille à son petit ami … Que du bonheur pour l’éducation culturelle des jeunes filles d’aujourd’hui, merci Kanan Minami.