Trill on Eden Vol.4 - Actualité manga

Trill on Eden Vol.4 : Critiques

Eden no Trill

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 07 Mars 2013

Hiroki Kanoya, le "frère" de Ritsu, a pour suohait de repartir avec notre héroïne, qui devrait alors quitter le foyer Tenkyu et le lycée ! Finalement, les choses ne tarderont pas à trouver une solution aucunement surprenante, et pas totalement convaincante. En effet, là où il y avait matière à bien travailler les choses, tout se résout assez rapidement au vu de la solution de facilité prise par la mangaka au sujet du frère, et un peu trop rapidement et classiquement, les choses reposant à nouveau sur le schéma désormais habituel : incapable de prendre une décision claire, Ritsu se voit à nouveau mise au pied du mur par les remarques acerbes d'un Eiri qui cache encore et toujours ses bonnes intentions sous ses airs mauvais.

Dans la suite du tome, la situation s'inverse, et c'est Eiri qui pourrait désormais quitter le lycée ! On a d'abord peur face à un tel manque d'originalité, mais la mangaka rebondit assez bien sur cet élément finalement juste évoqué afin de voir se dévoiler une facette importante du passé du jeune homme, celle qui l'a rendu tel qu'il est aujourd'hui. Tandis qu'apparaît un nouveau personnage aussi farfelu qu'irritant en la personne d'Enji, grand frère cadet d'Eiri totalement dans le cliché du beau gosse efféminé, on reste très intéressé par les révélations sur le passé d'Eiri. Il y a de l'idée, mais une fois de plus, c'est un arrière-goût d'inachevé qui domine à la fin, car Maki Fujita ne s'attarde pas tant que ça sur ces explications, n'offre qu'un contenu superficiel sans travailler la chose de l'intérieur, et aboutit sur un final convenu.

Entre la partie sur le frère de Ritsu et celle sur le passé d'Eiri, on se retrouve donc avec deux axes qui aboutissent de façon assez précipitée sur des choses finalement trop superficielles. Grâce à l'humour omniprésent et malgré l'idiotie parfois trop maladive d'une Ritsu qui évolue encore assez peu, la lecture reste agréable, mais on attendait plus de ces bouleversement qui, finalement, n'arrivent jamais vraiment.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs