Trill on Eden Vol.1 - Actualité manga

Trill on Eden Vol.1 : Critiques

Eden no Trill

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 20 Décembre 2012

Ritsu est une lycéenne comme les autres, à ceci près qu'elle est une éternelle poissarde : depuis toujours, les crasses n'arrêtent pas de plomber sa vie, à tel point qu'elle est sans cesse stressée et souffre d'un ulcère à l'estomac ! Il faut aussi dire que son environnement familial, où elle doit sans cesse s'occuper de ses deux frères adoptifs infernaux, ne l'aident pas à être plus sereine...
Alors que la famille de Ritsu doit déménager, sa mère décide alors de l'éloigner du stress quotidien en l'inscrivant en internat dans un nouveau lycée. Ritsu part confiante, est bien décidée à démarrer une vie plus calme, et pour cela, elle commence par se faire des amies dans ce lycée où elle débarque en cours d'année. Les poisses sont toujours là (arriver en cours automatiquement en retard pour diverses raisons, etc...), mais elle a bon espoir... jusqu'au jour où elle fait la rencontre fracassante (rien, de grave, elle ne fait que le piétiner) d'Eiri Takamura, l'un des garçons les plus populaires de l'école, mais doté d'une réputation bien peu flatteuse : passant son temps à sécher les cours et enchaîner les conquêtes amoureuses, on lui pardonne facilement tout grâce à son don inné pour la musique...

Ceci est donc le pitch de départ de Trill on Eden, premier manga de Maki Fujita à paraître en France. Un pitch pas forcément très attirant à la base tant il accumule les clichés, mais qui va heureusement vite s'enrichir, tout d'abord autour du fonctionnement du lycée, un peu particulier, puisque doté d'une section normale, d'une section musique et d'une section communication. Le plus étrange vient de l'internat, composé d'un foyer pour filles, un foyer pour garçons, et un foyer spécial où l'on ne rentre que sur recommandation. Et c'est évidemment dans ce dernier que Ritsu va se retrouvée propulsée sans qu'elle n'ait rien demandé, suite à sa rencontre avec Eiri, qui n'a pas fini de lui pourrir la vie. En effet, le foyer spécial est régi par un système de parrainage obligeant deux élèves à veiller l'un sur l'autre, et suite aux manigances du délégué, notre chère héroïne se retrouve évidemment en duo avec Eiri...

Encore des clichés, que la mangaka s'empresse vite d'approfondir, car rien n'est dû au hasard dans sa série : si Ritsu se retrouve avec Eiri, c'est pour une bonne raison : tenter de remettre le jeune garçon dans le droit chemin. Une tâche non aisée, d'autant que ses quelques précédentes altercations avec Eiri lui ont appris à se méfier de lui. Une relation houleuse semble devoir se mettre en place, mais Eiri intrigue Ritsu autant qu'il intriguera les lectrices. Pourquoi se compote-t-il comme il le fait, de manière si égoïste ?

Eiri est bien l'élément moteur de ce début de série, et à vrai dire, on est aussi intrigué que Ritsu au fur et à mesure qu'on le découvre. Doté d'une talent de musicien inné et impressionnant au point d'avoir secrètement composé des musiques de films, et a pourtant, un jour, décidé de tout lâché et de se renfermer sur lui-même. Son égoïsme et son je m'en foutisme total semblent avoir de sombres causes, que l'on attend avec curiosité de découvrir dans la suite de la série.

En somme, ce premier volume parvient à bien introduire les choses. Mais tout n'est pas parfait. AInsi, si les différentes facettes du fonctionnement du lycée sont amenées assez rapidement et de manière plutôt claire, certains aspects sont trop vite abordés pour qu'on en retienne bien tout tout de suite. Les personnages secondaires sont déjà assez nombreux, mais pour l'instant aucun ne tire vraiment son épingle du jeu, Maki Fujita se contentant de les faire entrer en scène, ou tentant de manière assez basique de leur offrir un rôle par moments un peu inutile. Pour l'heure, donc, seul le délégué s'avère intéressant dans les protagonistes de second plan. Enfin, Si Eiri intrigue et que Ritsu séduit de par son côté franc et courageux, certaines réactions du beau gosse peuvent irriter, de même que les quelques élans de crétinerie de notre héroïnes (élans qui ne durent jamais longtemps, heureusement).

Saupoudré d'un zeste d'humour, d'une narration soutenue et d'un dessin classique mais efficace, Trill on Eden commence donc plutôt bien.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs