Trigun Maximum Vol.10 - Actualité manga

Trigun Maximum Vol.10 : Critiques

Trigun maximum

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 26 Novembre 2010

L’ultime combat de Wolfwood ! On assiste là, sans nul doute à l’affrontement le plus épique de toute la série jusqu’alors, et pourtant il y en a eu des combats puissants, mais celui là…

Wolfwood affronte son ancien maître, celui qui lui a tout appris, ainsi qu’un ami d’enfance avec qui il a partagé tant de choses. Et le but de cet affrontement n’est nullement de sauver la planète, mais « seulement » pour sauver une femme et quelques enfants, pour sauver un vestige du passé, de son passé, un dernier vestige de l’espoir de l’humanité.
C’est aussi pour cela que cette lutte est aussi forte, c’est parce qu’elle est chargé de symboles, de sens.

Wolfwwod s’émancipe de son « père », celui à qui il doit tant, en lui tenant tête, il renie son passé, il tue le père symboliquement (ce qu’il ne manquera pas de faire également au delà du symbole), ainsi il refuse cet héritage de mort, il se choisit son propre avenir même si il y a un prix à payer.
Vash n’est pas absent de ce tome, mais il n’est ici pour ainsi dire que pour servir de faire valoir d’une part à Wolfwood, mais surtout pour lui faire réaliser qu’il s’est enfin trouver un « copain ». Ce terme très infantile est très fort ici, car il renvoie à l’enfance perdue de ce personnage qui a trop souffert pour avoir pu profiter de son enfance…cette solitude qu’il affiche, lui pèse et on comprend alors tout le sens et la puissance de ce terme « copain ».
Plus que jamais, la force de l’amitié, grand classique du shonen, souvent traité à toutes les sauces, mêmes les plus infects, est ici mise en valeur mais si jolie façon, on ne peut qu’être touché.

La conclusion est dramatique, et tellement belle à la fois. On a souvent vu des personnages mourir dans des mangas, on a souvent été profondément touché, parfois beaucoup moins, tous les auteurs n’arrivent pas à mettre en scène ces moments clés de façon idéale, mais rarement cela aura été aussi bien fait que dans ce volume. Et c’est d’autant plus frappant que l’auteur ne brille pas par sa mise en scène en générale. Les combats sont toujours aussi brouillons, même si étrangement dans ce tome, du fait de la force qui s’en dégage, cela dérange moins, mais ici…le final est absolument magnifique, on imagine très bien la bande son qui pourrait accompagner ce moment dramatique, et on reste sans voix…

Un adieu touchant qui vient conclure un tome magistrale !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
18 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs