Trefle Vol.1 - Actualité manga
Trefle Vol.1 - Manga

Trefle Vol.1 : Critiques

Clover

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 23 Octobre 2017

Critique 2


Manga en 4 tomes du collectif Clamp, sortie chez Manga Player à l'époque, Trèfle (ou Clover en vo) est une œuvre qui nous plonge dans un monde futuriste.


Ryuu F. Kazuhiko est un ancien militaire. Ayant raccroché ses galons, il se voit pourtant confier par son ancienne supérieure, le général Koo, la mission d'accompagner et de veiller sur la jeune Suh. Commence alors un long voyage pour l'ex-soldat et la mystérieuse jeune fille, dont la destination est connue uniquement d'elle.


Habituellement, les Clamp nous offrent des mangas tournant autour de l'ésotérisme ou de la magie. Cette fois-ci, elles nous proposent d'y mêler de la science-fiction.


L'univers où évoluent les personnages ressemble à ces endroits où le futur de l'humanité s'est lié à la technologie, notamment à la robotique. D'ailleurs le héros porte des prothèses, faisant appel à des armes au travers de ses mains, et les ailes qui trônent dans le dos de Suh ont une allure mécanique. Il existe même des moyens de se téléporter par les ondes, notamment grâce à un modem.


Il y a aussi cette emprise de l'armée qui semble régenter le pouvoir. La plupart des protagonistes en font partie, qu'ils soient des alliés ou des ennemis du duo, comme l'armée du pays d'Azlight. Il y a même des factions dans certains quartiers, tels les Shyaomao chez qui ils atterrissent par accident.


Mais ce qui fait davantage l'originalité de ce manga, c'est son découpage narratif, les cases n'étant pas fixes, comme si elles se promenaient dans la page, libres. Déjà qu'il est compliqué de suivre la narration de certains mangas, ici on a tendance à se perdre et à décrocher, au point parfois de se sentir obligé de revenir à la case précédente lorsqu'on se rend compte qu'on n’a pas lu dans le bon ordre. De plus, elles ne contiennent quelquefois que du texte ou ne sont pas plus de deux par page. Vraiment déroutant.


Les chapitres, quant à eux, sont très courts et extrêmement nombreux. Ils sont plus d'une quinzaine, contenant de 4 à plus de 10 pages, sans logique. Il arrive même qu'on passe de l'un à l'autre sans le savoir, tant rien ne les sépare véritablement. Seul le titre apparaissant dans une ou plusieurs cases noires nous en fait prendre conscience.


Concernant l'édition, au vu de sa date de sortie en France (1999), celle-ci est dans le sens de lecture français, comme cela se faisait souvent au tout début de l'installation du manga en France.


Le choix d'une jaquette transparente donne un côté éthéré à la couverture dont les couleurs changent totalement une fois retirée. Elle est d'ailleurs bien plus vivante avec. On retrouve un liseré vert, pour rappeler le trèfle, ainsi que les informations de base telles que le numéro du volume ou son titre, et le nom de l'auteur. Quant au dos, point de résumé, juste le texte qui ouvre le manga.


Ce qui fait son plus c'est la présence d'une phrase d'accroche et surtout les paroles de la chanson qui revient quasiment à tous les chapitres, interprétés par l'hologramme d'une femme. Elle se situe sur le rabat de la quatrième de couverture. 


Cependant, malgré un côté poétique, le volume 1 ne permet pas trop de s'immerger totalement dans l'histoire. On ne sait pas vraiment où vont les personnages, ce qui est sans aucun doute un choix scénaristique, ni de quoi il est question, tout le monde parlant de « trèfle » et « d'original » sans qu'aucun indice ne fuite, ou encore de qui est qui. Il faut dire qu'avec aussi peu de pages et un découpage très aéré, il est difficile de donner plus d'information aux lecteurs.


Critique 1


Kazuhiko, un ancien officier des services secrets, est chargé d'escorter une étrange jeune fille nommée Suh et de la protéger de l'armée Azlight, un pays ennemi qui convoite cet enfant qui semble détenir des secrets d'états primordiaux. Il doit l'emmener, mais ou? Quel est le but de ce voyage?


C'est ainsi que débute ce mystérieux manga qu'est trèfle... L'histoire se déroule dans un monde futuriste et féérique. Dans ce monde, un gouvernement a recherché dans son pays des enfants capables d'utiliser la magie, pensant qu'ils pourraient leur servir. Chacun de ses enfants a des pouvoirs et est appelé trèfles à une feuille, deux feuilles, trois feuilles ou quatre feuilles selon la puissance de leurs dons. Suh semble faire partie de ces trèfles, et ne peut avoir de contact avec le monde extérieur du fait de ses trop grands pouvoirs. Kazuhiko découvre alors une jeune fille seule au monde et incroyablement triste.
Clamp nous livre ainsi un manga poétique et atypique. Poétique par la construction de l'histoire et les dialogues. De plus, le scénario de ce volume un est guidé par une chanson exprimant l'amour et la tristesse. Mais d'où vient cette chanson? Dans ce premier tome, de nombreuses questions peuvent se poser. Il y a beaucoup de mystères: peu d'informations sont données et les phrases des personnages sont souvent énigmatiques. Les auteurs privilégient le ressenti des protagonistes. Le lecteur peut se sentir un peu perdu, mais sans doute que des explications vont être apportées dans les tomes suivants.
Trèfle nous emmène donc dans un monde à part, qui n'a presque rien de réel. Ce manga, en plus de la poésie, dégage beaucoup de tristesse. Ne vous attendez pas à trouver de l'humour en lisant cette œuvre, mais laissez-vous happer par l'atmosphère à la fois magique, mélancolique et lyrique qu'il dégage. On peut tout de même dégager une réflexion de ce titre sur une société qui ne recule devant rien et qui peut provoquer beaucoup de malheur à cause de ses erreurs.
Les graphismes servent l'ambiance du manga par leurs particularités. Les cases ne sont pas toutes remplies ou une page ne peut contenir parfois que du texte. Les fonds sont rarement détaillés, souvent blanc ou noir, ce qui contribue à donner cet aspect irréel au manga. Pour les protagonistes, c'est le style habituel de Clamp, c'est à dire des personnages élancés avec des visages pointus et anguleux, le tout réalisé par un trait fin, mais maîtrisé. Tout ce travail leur donne une certaine élégance.
En définitive, Trèfle est donc un très joli Shojo plein de poésie et de rêverie, mais qui est également extrêmement triste.


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Persmegas

13 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur

19 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs