Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 10 Janvier 2011

Les Transparents japonais continuent de vivre leur vie normale, ou presque. Tandis que Otsuki développe ses premiers sentiments amoureux à l'encontre d'une camarade, le petit Hiroshi Kimura découvre quant à lui les affres d'une vie solitaire en échouant sur l'île des transparents. Mais ce qui retient l'attention du bureau de protection c'est avant tout la naissance de Hikari, fille de Yukio et de Yoko. Développera-t-elle à son tour la terrible maladie ?

Ce quatrième volume développe pleinement tous les problèmes d'incompatibilité entre le phénomène de transparence et la vie en communauté, et ce qui explique l'isolement que subissent volontairement ceux qui ont malheureusement pris connaissance de leur maladie, comme Hiroshi. Bien qu'ayant perdu toute confiance dans son entourage et dans le reste du genre humain en général, il découvrira toute la douleur de la solitude, et de ses défauts tout aussi humains. Néanmoins, la rencontre avec une jeune demoiselle pourrait rouvrir son cœur au monde.

Pourtant, d'autres exemples montrent d'un possible compromis entre ces êtres exceptionnels et hommes normaux, qui n'en sont pas forcément très éloignés. Ainsi le personnage du Meijin, sortant avec Lin, montrera que les hommes peuvent aussi se révéler bien expressifs malgré eux. Un autre chapitre, consacré à Satomi, montre que le phénomène peut permettre aussi de sauver des vies, grâce à une habituelle supercherie pour que le médecin ne découvre pas sa nature.

Mais bien sur, le point culminant de ce tome reste la naissance d'Hikari, qui risque de profondément bouleverser le paysage de la série. La terrible maladie peut non seulement diviser les êtres, mais aussi les familles elles-mêmes. Mais nous assistons peut-être à l'émergence d'une nouvelle génération, et du changement progressif des mœurs... Malgré tous les problèmes, le récit ne perd pas son ambiance positive dans ces courtes tranches-de-vie indépendantes, et qui sauront parfois nous émouvoir.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
15 20
Note de la rédaction