Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 17 Août 2020
Le quotidien de Tomoki Sakurai est grandement chamboulé depuis l'apparition d'Ikaros, cet ange tombé du ciel aux pouvoirs démentiels, mais ignorant les us et coutumes sociétales. Avec elle, chaque situation devient un champ de bataille, qu'il s'agisse d'une simple séance de révisions, un jeu de festival où une visite dans la maison familiale de Mikako, la présidente du Conseil des Élèves...
Après un premier volume grandement convainquant, on attendait de voir ce que la série de Suu Minazuki avait dans le ventre. Il faut admettre que nous ne sommes pas déçus puisque la formule du premier volet est respectée, celle-ci allant même parfois plus loin dans cette suite.
Car ce deuxième tome confirme une chose : Le mangaka aime l'humour absurde, une touche omniprésente dans ces quelques chapitres supplémentaires. La force de ce début de série est sa capacité à renouveler les situations tout en utilisant astucieusement les facultés et le tempérament d'Ikaros, pour aboutir à des situations grotesques et/ou explosives qui font mouche à chaque fois. Suu Minazuki trouve trouve le moyen d'intégrer de bons gags loufoques, qui tranchent toujours avec toute rationalité. Pour les amateurs du genre, c'est un régal, notamment le chapitre des culottes qui pousse l'humour grivois dans une débilité savoureuse. Avec ce tome, l'auteur offre une lecture qui se savoure par petites tranches, et qui régal sans mal les amateurs de mangas purement humoristiques (de moins en moins présents dans nos librairies, le genre ne plaisant pas forcément au lectorat français, malheureusement). Difficile de savoir si la saveur sera entretenue sur la durée, ceci étant le piège des mangas du genre, mais la recette fonctionne sans mal pour l'instant.
A humour réussi, ambiance réussie. Celle-ci se révèle efficace grâce à son casting de personnages que nous cernons bien. Le trio formé par Tomoki, Sohara et Eishirô demeure plaisant puisque celui-ci rend sans mal l'impression d'une bande d'amis lycéens. A ce titre, les relations entre eux sont lentement mais sûrement portées vers l'avant, avec parfois même de menu indices qui laissent penser que Suu Minazuki a des idées pour les développer ultérieurement. On attend de voir si ce sera avéré, mais force est de constater qu'on s'attache sans mal à ces figures tantôt crédibles, tantôt complètement délirantes dans leurs réactions.
Ikaros a aussi droit à ses développements, et l'ange devient toujours un peu plus attachant à ce titre. Néanmoins, la dimension fantastique du scénario reste souvent en retrait dans cet opus, bien que la toute fin laisse suggérer une mise en avant du surnaturel par la suite. Il faut dire que de ce côté, Tombée du ciel conserve encore bien des mystères...
Enfin, on apprécie toujours la pudeur dont fait preuve le mangaka dès qu'il s'agit de donner un côté frivole à son œuvre. Des plans culottes, des scènes de bain et des demoiselles parfois peu vêtues, ce deuxième volume en propose. Mais il est satisfaisant de voir que l'artiste n'en fait pas des caisses là-dessus, se limitant au strict minimum pour donner une touche sensuelle à son humour, mais jamais vulgaire.
Il en résulte un deuxième tome qui nous conforte dans nos a priori : La série de Suu Minazuki est extrêmement drôle, débile et absurde bien souvent, et sait développer des situations variées autour de personnages attachants. La lecture est savoureuse, et on espère qu'elle le restera sur le long terme, ceci étant le challenge auquel se confrontent les auteurs de mangas humoristiques.
Après un premier volume grandement convainquant, on attendait de voir ce que la série de Suu Minazuki avait dans le ventre. Il faut admettre que nous ne sommes pas déçus puisque la formule du premier volet est respectée, celle-ci allant même parfois plus loin dans cette suite.
Car ce deuxième tome confirme une chose : Le mangaka aime l'humour absurde, une touche omniprésente dans ces quelques chapitres supplémentaires. La force de ce début de série est sa capacité à renouveler les situations tout en utilisant astucieusement les facultés et le tempérament d'Ikaros, pour aboutir à des situations grotesques et/ou explosives qui font mouche à chaque fois. Suu Minazuki trouve trouve le moyen d'intégrer de bons gags loufoques, qui tranchent toujours avec toute rationalité. Pour les amateurs du genre, c'est un régal, notamment le chapitre des culottes qui pousse l'humour grivois dans une débilité savoureuse. Avec ce tome, l'auteur offre une lecture qui se savoure par petites tranches, et qui régal sans mal les amateurs de mangas purement humoristiques (de moins en moins présents dans nos librairies, le genre ne plaisant pas forcément au lectorat français, malheureusement). Difficile de savoir si la saveur sera entretenue sur la durée, ceci étant le piège des mangas du genre, mais la recette fonctionne sans mal pour l'instant.
A humour réussi, ambiance réussie. Celle-ci se révèle efficace grâce à son casting de personnages que nous cernons bien. Le trio formé par Tomoki, Sohara et Eishirô demeure plaisant puisque celui-ci rend sans mal l'impression d'une bande d'amis lycéens. A ce titre, les relations entre eux sont lentement mais sûrement portées vers l'avant, avec parfois même de menu indices qui laissent penser que Suu Minazuki a des idées pour les développer ultérieurement. On attend de voir si ce sera avéré, mais force est de constater qu'on s'attache sans mal à ces figures tantôt crédibles, tantôt complètement délirantes dans leurs réactions.
Ikaros a aussi droit à ses développements, et l'ange devient toujours un peu plus attachant à ce titre. Néanmoins, la dimension fantastique du scénario reste souvent en retrait dans cet opus, bien que la toute fin laisse suggérer une mise en avant du surnaturel par la suite. Il faut dire que de ce côté, Tombée du ciel conserve encore bien des mystères...
Enfin, on apprécie toujours la pudeur dont fait preuve le mangaka dès qu'il s'agit de donner un côté frivole à son œuvre. Des plans culottes, des scènes de bain et des demoiselles parfois peu vêtues, ce deuxième volume en propose. Mais il est satisfaisant de voir que l'artiste n'en fait pas des caisses là-dessus, se limitant au strict minimum pour donner une touche sensuelle à son humour, mais jamais vulgaire.
Il en résulte un deuxième tome qui nous conforte dans nos a priori : La série de Suu Minazuki est extrêmement drôle, débile et absurde bien souvent, et sait développer des situations variées autour de personnages attachants. La lecture est savoureuse, et on espère qu'elle le restera sur le long terme, ceci étant le challenge auquel se confrontent les auteurs de mangas humoristiques.
23/05/2023 