Tokyo fin d'un monde Vol.3 : Critiques

Kiseki no Shônen

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 15 Juillet 2011

Saegusa a donné rendez-vous à Miho Omori dans la Tour de Tokyo, le jour de la Saint-Valentin, soit le jour-même de sa mort qui amènera la fin du monde tel qu'il est connu..

Après un deuxième volume à la limite du compréhensible, ce troisième et dernier tome fait le grand saut et plonge fatalement dans le n'importe quoi. Entre les jeux incessants entre passé, présent et futur, on ne comprend bientôt plus rien, la faute à une narration trop abrupte, qui enchaîne les différentes phases sans transitions. Et quand, pour justifier son concept, l'auteur présente des théories complètement improbables, c'est le pompon. Comment diable un humain en chute libre pourrait-il atteindre la vitesse de la lumière ?

Dans ce bordel qui se veut organisé mais ne l'est pas tant que ça, tout semble se jouer au coeur-même de la tour de Tokyo, mais là aussi, on a bien du mal à comprendre tous les tenants et aboutissants du récit. Des personnages du futur apparaissent subitement alors-même que l'on ne se souvient pas de qui il s'agit, on ne saisit pas leur rôle, leurs motivations. Sans cesse, les dialogues passent du coq à l'âne, et même les dessins parviennent à décevoir, puisque le coup de crayon à vocation réaliste de Junichi Noujou montre ici un certain relâchement, entre un trait parfois hésitant, de nombreux problèmes de proportion lors de certaines scènes plus vives, et des visages parfois un peu déformés (un oeil plus haut que l'autre, par exemple).

Au final, on ne retiendra pas grand chose de Tokyo fin d'un monde puisqu'on n'y a pas compris grand chose. La base semblait pourtant solide, mais le traitement qu'en a fait Noujou n'a finalement jamais cessé de s'enfoncer pour proposer un résultat final à peine compréhensible et aux ambitions anéanties par de gros problèmes de construction et de crédibilité. En somme, ce qui s'annonçait comme un bon petit récit d'anticipation retombe comme un soufflé.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
8 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs