Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 27 Janvier 2022
Nos trois trentenaires "y a qu'à, faut qu'on" sont sur le qui-vive, car une nouvelle réunion d'urgence a lieu... sauf que cette fois-ci, ladite réunion est sans commune mesure, à tel point que son degré critique dépasse l'urgence n°4 et qu'elle ne leur donne même pas envie de picoler: Kaori n'a pas eu ses règles depuis un moment, et tout porte alors à croire qu'elle est tombée enceinte, situation face à laquelle elle ne sait absolument pas comment réagir: d'un côté elle a peur, et d'un autre côté elle se dit qu'elle pourrait consolider ainsi sa relation avec Ryô, qui lui a déjà dit autrefois qu'il aimerait avoir un enfant. Kaori pourrait-elle alors cesser d'être la "petite amie n°2" pour devenir la n°1 ? Evidemment, rien n'est si simple, et la chute risque de n'en être que plus dure...
En réalité, ce sixième volume suit un schéma assez simple, au fil de 3 chapitres qui, à tour de rôle, s'intéressent plus particulièrement aux avancées amoureuses de chacune de nos trois héroïnes. On retrouve ainsi, en premier lieu, une Kaori confrontée à la possibilité qu'elle soit enceinte, à son désir de garder ou non l'enfant, à ce que cela lui fait envisager dans l'avenir de sa relation avec Ryô, d'autant que ce dernier, en apprenant la nouvelle, montre une réaction au premier abord positif mais qui se révélera en réalité très ambiguë. Quant au chapitre suivant, il confronte Koyuki à la relation adultère dans laquelle elle est coincée, et dont son père est désormais au courant. Marui a beau l'attendrir et lui plaire, il reste un homme marié, dont la femme est enceinte qui plus est, et qui ne peut vraisemblablement pas lui offrir un bonheur simple et normal malgré ses douces paroles... alors, que faire ?
Dans chacun de ces deux premiers chapitres, Akiko Higashimura confronte alors, peut-être plus fortement que jamais, les deux femmes à la toxicité de la relation qu'elles entretiennent, relations n'ayant rien de totalement épanouissant pour elles. Et, sans être trop rentre-dedans, la mangaka souligne à merveille cet aspect toxique, via Ryô et Marui qui en profitent bien sans qu'on sache vraiment s'ils pensent à mal ou non, mais qui sont dans tous les cas néfastes dans ce qu'ils "imposent" à ces deux femmes déboussolées... déboussolées, qui, mais peut-être plus pour longtemps, car les événements font qu'elles vont devoir prendre des décisions plus concrètes.
Quant à Rinko, à l'honneur dans le troisième chapitre, sa situation est différente, dès lors qu'elle découvre Mami sous un autre jour, celle-ci ayant bien plus d'une relation amoureuse, et ayant décidé de privilégier sa carrière au détriment de Hayasaka. Ironie du sort, le "jeunette" de 19 ans semblait avoir tout ce que notre chère trentenaire recherche actuellement (l'amour, une relation stable...), et a tout balayé d'un revers de la main pour assumer sa voie professionnelle. Une situation qui pourrait permettre à notre héroïne de redécouvrir un Hayasaka sous un jour différent, qui a bien changé au fil de sa relation, là où Rinko paraît être rester la même depuis dix ans. Est-ce bien ou mal ? La réponse se trouve peut-être dans la façon dont Hayasaka continue de considérer Rinko.
Si l'on excepte les très chouettes nouveaux chapitres bonus du Tarare-bar, ce tome est plutôt court en n'atteignant pas les 150 pages, mais il fait clairement office de charnière, où les situations de chacune de nos trois héroïnes franchissent un nouveau cap. Tout le talent d'Akiko Higashimura étant de souligner en permanence l'ambivalence de ces situations et, surtout, de ce que peuvent ressentir Kaori, Koyuki et Rinko au fond d'elles. nos trois trentenaires un peu paumées trouveront-elles enfin leur bonheur ? C'est tout ce qu'on leur souhaite !
En réalité, ce sixième volume suit un schéma assez simple, au fil de 3 chapitres qui, à tour de rôle, s'intéressent plus particulièrement aux avancées amoureuses de chacune de nos trois héroïnes. On retrouve ainsi, en premier lieu, une Kaori confrontée à la possibilité qu'elle soit enceinte, à son désir de garder ou non l'enfant, à ce que cela lui fait envisager dans l'avenir de sa relation avec Ryô, d'autant que ce dernier, en apprenant la nouvelle, montre une réaction au premier abord positif mais qui se révélera en réalité très ambiguë. Quant au chapitre suivant, il confronte Koyuki à la relation adultère dans laquelle elle est coincée, et dont son père est désormais au courant. Marui a beau l'attendrir et lui plaire, il reste un homme marié, dont la femme est enceinte qui plus est, et qui ne peut vraisemblablement pas lui offrir un bonheur simple et normal malgré ses douces paroles... alors, que faire ?
Dans chacun de ces deux premiers chapitres, Akiko Higashimura confronte alors, peut-être plus fortement que jamais, les deux femmes à la toxicité de la relation qu'elles entretiennent, relations n'ayant rien de totalement épanouissant pour elles. Et, sans être trop rentre-dedans, la mangaka souligne à merveille cet aspect toxique, via Ryô et Marui qui en profitent bien sans qu'on sache vraiment s'ils pensent à mal ou non, mais qui sont dans tous les cas néfastes dans ce qu'ils "imposent" à ces deux femmes déboussolées... déboussolées, qui, mais peut-être plus pour longtemps, car les événements font qu'elles vont devoir prendre des décisions plus concrètes.
Quant à Rinko, à l'honneur dans le troisième chapitre, sa situation est différente, dès lors qu'elle découvre Mami sous un autre jour, celle-ci ayant bien plus d'une relation amoureuse, et ayant décidé de privilégier sa carrière au détriment de Hayasaka. Ironie du sort, le "jeunette" de 19 ans semblait avoir tout ce que notre chère trentenaire recherche actuellement (l'amour, une relation stable...), et a tout balayé d'un revers de la main pour assumer sa voie professionnelle. Une situation qui pourrait permettre à notre héroïne de redécouvrir un Hayasaka sous un jour différent, qui a bien changé au fil de sa relation, là où Rinko paraît être rester la même depuis dix ans. Est-ce bien ou mal ? La réponse se trouve peut-être dans la façon dont Hayasaka continue de considérer Rinko.
Si l'on excepte les très chouettes nouveaux chapitres bonus du Tarare-bar, ce tome est plutôt court en n'atteignant pas les 150 pages, mais il fait clairement office de charnière, où les situations de chacune de nos trois héroïnes franchissent un nouveau cap. Tout le talent d'Akiko Higashimura étant de souligner en permanence l'ambivalence de ces situations et, surtout, de ce que peuvent ressentir Kaori, Koyuki et Rinko au fond d'elles. nos trois trentenaires un peu paumées trouveront-elles enfin leur bonheur ? C'est tout ce qu'on leur souhaite !