Tokyo Revengers Vol.7 - Actualité manga
Tokyo Revengers Vol.7 - Manga

Tokyo Revengers Vol.7 : Critiques

Tokyo 卍 Revengers

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 28 Juillet 2020

Chronique 2 :

La guerre entre le Toman et le Valhalla débute, une véritable mêlée générale chaotique face à laquelle Takemichi se sent impuissant. Dans ce tumulte, le jeune garçon doit veiller à la survie de Baji, tout en sachant qu'il ne pourra pas esquiver les coups cette fois, et qu'il devra se joindre à la bataille. Dans ce climat, Mikey se confronte à un Kazutora plus déterminé que jamais, et qui n'hésitera pas à commettre quelques coups bas...

La grande bataille contre le Valhalla était inévitable, et c'est ce que dépeint Ken Wakui dans un septième tome aussi intense qu'éprouvant, au sein duquel les coups de poing pleuvent autant que les retournements de situation.

Car le mangaka n'est jamais avare pour surprendre son lecteur, aussi la guerre entre les deux camps ne pouvait être linéaire, et des imprévus étaient obligatoirement au programme. Alors, tandis qu'on assiste aux tentatives d'un Takemichi presque impuissants d'éviter l'inéluctable, plusieurs petits retournements de situation viennent nous prendre à contrepied. Certains amènent une lueur d'espoir, mais beaucoup d'autres jouent la carte contraire, plongeant le protagoniste dans un certain désespoir. Et à chaque fois, le mangaka prouve qu'il avait bien placé ses pions au préalable : Rien ne semble téléphoné, le déroulement de la mêlée générale ayant été minutieusement calculé.

Et au milieu de tout ça, on apprécie les développements offerts aux personnages. Qu'il s'agisse de l'impassibilité de Mikey qui confirme son charisme naturel, Takemichi qui doit cette fois user de ses poings ou un Kazutora presque fou à lier dans son envie de tuer son ancien ami, toutes les figures principales de l'arc ont leur rôle à jouer. Et c'est évidemment le cas de Baji, toujours plus ambigu mais aussi marquant à chacune de ses actions, qui n'a donc pas volé sa place sur la couverture de ce septième opus.

Enfin, il serait impossible de parler de l'efficacité de ce volume sans évoquer son climax tout bonnement dingue d'intensité. Plus que jamais, l'issue de la situation est imprévisible, tandis que les enjeux se font grandissant à chaque page. Aussi, Ken Wakui exploite à merveille les liens entre personnages pour amener quelques actes héroïques et/ou désespérés, achevant ce volet sur une note presque étourdissante tant elle est subite... et remet en question les différentes actions de Takemichi.

L'arc n'est pas vraiment conclu à la fin de la lecture, mais il s'approche possiblement de sa conclusio, étant donné les événements majeurs de ce tome. Pour ces raisons, et parce que le présent volume nous aura stupéfait dans sa conclusion, la suite se fera attendre avec une impatience rare. C'est presque un refrain dans Tokyo Revengers qui est un manga hautement addictif, mais il y a cette fois une envie bien plus forte de découvrir les retombées d'une telle bataille sur le Toman, mais aussi sur le périple du héros.

Chronique 1 :

Le Toman contre le Valhalla. L'affrontement au sommet est sur le point de commencer entre les deux gangs. Un affrontement que Takemichi sait décisif pour l'avenir du Toman tout entier, de Mikey, de Draken, de Baji, ou même de Hinata. Un affrontement où il doit empêcher le pire d'arriver: le meurtre de Baji par Kazutora, et celui de Kazutora par Mikey. Dit comme ça, ça a l'air faisable, il suffirait pour ça de veiller sur Baji et Kazutora et d'empêcher les choses. Mais ce qui aurait dû être un "duel ordonné" dégénère d'emblée en grande bataille collective où tout le monde est impliqué, et au bout de laquelle tout risque de basculer...

"Les gens sont tous des traîtres."

Après un 6e opus un peu plus calme car il préparait surtout le terrain pour la suite des choses, tout laissait penser que ce 7e volume de Tokyo Revengers serait dédié à l'action furieuse, et ça ne manque pas: l'intégralité du tome nous offre une bonne grosse baston intense et aux nombreux rebondissements, jusqu'à ses dernières pages amenant un nouveau climax dramatique redoutablement efficace.

Il faut dire qu'en premier lieu, Ken Wakui brille assez dans la représentation de l'action, que ce soit pour la mise en scène assez brutale avec des coups à tout va, une bonne gestion des rebondissements où pas mal de pages laissent estomaqué de par leur soudaineté (il faut voir cet instant où Baji apparaît derrière Kisaki), quelques petites ruses efficaces comme le terrain instable où Mikey ne peut faire parler son redoutable coup de pied, ou tout simplement la force que dégagent certaines figures charismatiques comme Draken dès qu'il se déchaîne en "1 contre 10". On prendre facilement son pied face à cette bonne grosse baston furyo à grande échelle... mais c'est aussi à plus petite échelle, pour certains personnages en particulier, que le tome se veut particulièrement intense.

Entre autres, on appréciera bien sûr la place de Takemichi dans tout ça: le voici plongé au beau milieu d'une grande baston où, au départ, il se sent forcément minuscule, dépassé, pas à la hauteur, d'autant que les ennemis du Valhalla sont deux fois plus nombreux, plus vieux et plus costauds. Mais comme on le lui rappelle, il est désormais membre de la 2e brigade, il a même un partenaire en Chifuyu et d'autres alliés comme Mitsuya, et surtout il doit affronter sa peur car il a un objectif clair, et sa détermination gueulée haut et fort pourrait même rebooster les troupes du Toman. Mais au-delà de notre cher "Takemichou", bien d'autres visages sont bien en vue dans le feu de l'action: l'ennemi Hanma qui n'est pas forcément le plus brillant ici, Chifuyu dans sa volonté de stopper Baji en qui il tient, Kisaki qui avance ses pions sans pouvoir être arrêté puisqu'il peut tirer bénéfice de n'importe quelle situation... mais surtout, bien sûr, le trio composé de Mikey, Kazutora et Baji, trois des membres fondateurs du Toman, qui s'entendaient si bien autrefois, mais que la mort du frère de Mikey a fini par faire dériver. Une amitié détruite qui, ici, passe par pas mal de choses: un rapide mais efficace topo sur l'enfance de Kazutora qui explique quelque peu son caractère en roue libre et sa difficulté à faire confiance aux autres, ce que Mikey renferme en lui au sujet de la mort de son frère, et un Baji si autodestructeur qu'il nous laisse sur une dernière page assez insoutenable.

"Mais moi... j'ai détruit... ce que j'avais de plus précieux."

Alors, au bout de cette baston bien rendue et aux enjeux forts, Takemichi a-t-il pu faire quoi que ce soit pour changer le futur ? Ca, ça reste à voir... mais en attendant, Ken Wakui nous offre ici un volume particulièrement intense et à l'issue dramatique forte, qui ne fait que confirmer toute l'intensité de Tokyo Revengers.
   

Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

17 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs