To Love Darkness Vol.17 - Actualité manga
To Love Darkness Vol.17 - Manga

To Love Darkness Vol.17 : Critiques

To love darkness

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 04 Mai 2017

Par on ne sait quelle magie, le maladroit Rito attire presque toutes les filles de son entourage à lui, et ce ne sont pas Run et Risa qui diront le contraire ! Souvent un peu plus discrètes que bon nombre d'autres demoiselles de la série, ces deux-là sont bien décidées à faire des leurs dans la première partie du tome, avec la ferme intention de mettre notre héros dans leur poche... par tous les moyens !
Devant gérer sa jeune carrière d'idol hyper populaire, Run est de plus en plus rarement au lycée. Alors quand elle a l'occasion de s'y rendre, il lui faut en profiter pour conquérir son Rito ! Mais avec l'invention qu'elle a décidé d'utiliser pour ça, qui diffuse une odeur accentuant l'envie de contact charnel, la frontière entre amour et désir risque d'être très floue... Quant à la délurée Risa, elle décide de profiter du fait que Rito soit seul chez lui pour venir s'incruster et passer la nuit chez notre héros. L'occasion parfaite de mettre en avant les instincts les plus primaires et sauvages de cette jeune fille qui n'a pas froid aux yeux... Très axée sur de l'érotisme qui continue d'aller assez loin (d'autant que les filles mises à l'honneur ici sont très loin d'être les moins farouches de la série et qu'elles se veulent entreprenantes), cette première partie de volume joue sur des ficelles très, très classiques dans la série, mais vaut le coup pour la mise en valeur de deux demoiselles qu'on n'a pas forcément eu l'occasion de voir autant que les autres. Surtout Risa, qui a gagné ses galons depuis le tome précédent.

La suite commence de façon plutôt touchante, en mettant en avant (et non sans fan-service, comme toujours dans la série) le lien privilégié que Mikan peut avoir avec son grand frère sur qui elle veille tant, mais aussi en commençant à aborder plus concrètement l'évolution qu'a pu connaître un autre personnage : notre chère Ombre Dorée ! Celle qui n'était autrefois qu'une arme insensible a pu gagner en humanité au fil de son quotidien mouvementé aux côtés de Rito, de Mikan et des autres. Et désormais, il lui faut se décider à mettre de l'ordre dans ses sentiments et s'avouer une bonne fois pour toutes qu'elle est amoureuse de Rito... C'est alors que débarque sur Terre Black, un tueur à gages d'un niveau similaire au sien, et qu'elle connaît très bien. Et celui-ci n'est pas là  pour des raisons amicales, puisqu'il s'est vu confier la tâche de tuer Rito...

Si le nom de Black vous dit quelque chose, rien de plus normal, puisque les auteurs font appel ici à un personnage de Black Cat, le précédent manga de Kentaro Yabuki, adapté en un anime sur lequel Saki Hasemi a travaillé en tant que scénariste. Ce n'est pas la première fois que le duo refait appel à des personnages de Black Cat, on peut par exemple citer Kyôko Kirisaki, sans oublier le rapprochement qui peut être fait depuis toujours entre Ombre Dorée et Eve de Black Cat.
La deuxième moitié du volume est alors marquée par un combat à la mise en scène somme toute très basique, mais au rendu dynamique, et évidemment ponctué de l'habituelle note d'érotisme due notamment à la maladresse de Rito. L'intérêt de l'affrontement vient plutôt de l'absence des trois soeurs Deviluke qui ne peuvent protéger Rito à un instant si critique, aux petites évolutions d'une Némésis qui cherche-t-elle aussi à protéger Rito, et, surtout, à la figure d'Ombre Dorée. Car l'heure est venue pour elle de montrer à quel point elle a changé, et en cela le duel qu'elle doit livrer contre le plus redoutable adversaire de son existence est tout un symbole de son évolution. Et même si elle doit faire appel à son terrible Darkness, elle pourrait peut-être dénicher en elle une force étonnante lui permettant de contrôler ce pouvoir.
Au-delà du combat, P'tite Ombre est très touchante dans ce qu'elle montre d'elle dans ce volume qui concrétise pleinement son gain d'humanité et son éveil aux sentiments. Avant le combat, sa gêne en avouant tout à Mikan est adorable, mais sans doute pas autant que ce qu'elle dit à Rito en toute fin de tome. La jaquette, affichant notre chère arme plus troublée que jamais et en train de rougir, ne mentait pas.

On tient alors un volume aux ficelles très classiques, mais qui ne décevra aucunement les fans de la saga qui ont appris à apprécier les nombreux personnages. Certains d'entre eux, Ombre en tête, continuent de se dévoiler (dans tous les sens du terme...), d'évoluer et de franchir un cap, tandis que l'on se demande bien ce que Momo est sur le point d'apprendre en toute fin de volume. Voilà qui nous prépare plutôt bien au final de la partie "Darkness" de la saga dans le prochain tome.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs