To Love Vol.7 - Actualité manga

To Love Vol.7 : Critiques

To Loveru

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 29 Octobre 2009

Quasiment la moitié de ce volume est occupée par une histoire reprenant le coup classique de la maison hantée sans y apporter le moindre soupçon d'originalité. Notons également d'autres chapitres fortement propices à l'habituel fan-service, comme une séance d'essayage de vêtements terriens pour Ombre Dorée, ou encore l'accueil particulier que Rito, Lala et Mikan réservent chez eux au professeur de cette dernière.
Enfin, ce volume voit également apparaître, le temps d'un chapitre, la mère de Rito et Mikan (qui a elle aussi des tendances un peu vicieuses, cela va de soi), voit Saki Tenjoin tomber amoureuse d'un bel inconnu... que le lecteur connaît déjà, et s'intéresse, dans son premier chapitre, à Haruna, lorsque Rito, poussé par le nouveau venu du volume précédent, se voit obligé de lui demander si elle est amoureuse... On espérait que ces trois évènements parviennent à décanter un peu l'histoire, mais au contraire, ils ne font que ressortir encore plus les défauts du titre. Car au final, les trois passages en question ne servent à rien. La mère de Rito et Mikan disparaît aussi vite qu'elle est apparue. Quant aux deux autres passages, les auteurs choisissent de les mettre en suspens juste au moment où ils pourraient devenir intéressants. Ce n'est pas la première fois qu'ils nous font le coup...

Ce septième volume exploite plus que jamais des ficelles complètement usées (une fois de plus), met en retrait les quelques bonnes idées de la série (comme les inventions farfelues de Lala), ne fait pas avancer d'un pouce l'histoire (une fois de plus), et quand des évènements apparaissent pour la relancer, les auteurs semblent ne pas vouloir aller au bout de leur idée... Si bien qu'au final, To Love tourne de plus en plus en rond et se contente plus que jamais de nous offrir une avalanche de fan-service, certes toujours aussi bien mis en valeur par les dessins de Kentaro Yabuki. Mais même sur ce point, on se lasse... Avons-nous ici le véritable début de la déchéance du manga ?


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
10 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs