Therapy Game Restart Vol.1 - Actualité manga
Therapy Game Restart Vol.1 - Manga

Therapy Game Restart Vol.1 : Critiques

Therapy Game Restart

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 22 Août 2023

Après le one-shot Secret XXX en 2019 et la série en deux tomes Therapy Game en 2020, les éditions Taifu Comics ont lancé en France, fin juin, le troisième volet de la saga de Meguru Hirohara: Therapy Game Restart, série qui a été lancée au Japon en 2019 dans le magazine Dear+ des éditions Shinshokan (magazine d'où proviennent aussi Secret XXX et Therapy Game), qui compte 4 volumes à l'heure où ces lignes sont écrites, et qui est tout simplement la suite directe de Therapy Game.

On retrouve donc Shizuma et Minato alors qu'ils forment désormais un vrai couple, au point de vouloir naturellement avouer à leur entourage qu'ils sont ensemble, quitte à choquer un peu Yuka (l'en de Shizuma, pour rappel) de façon amusante. Shizuma venant enfin de valider son diplôme, le voici prêt à faire ses débuts en clinique vétérinaire en compagnie de Tatsumi ! Un premier grand pas dans sa vie professionnelle est donc fait, mais cela va-t-il être parfaitement compatible avec sa vie privée ? En effet, sa supérieure Onodera, réputée pour être un tyran, est actuellement absente mais a laissé, à lui et à Tatsumi, une liste de corvée ne ressemblant en rien à du travail de vétérinaires. Qui plus est, la clinique regorge d'infirmières ne leur donnant pas longtemps avant de craquer face aux corvées, et suscitant facilement la peur de Minato de voir son petit ami retomber dans les bras d'une femme...

Cette nouvelle série attaque donc l'arrivée de Shizuma dans la vie professionnelle, pour un résultat aussi classique qu'efficace, la mangaka jouant essentiellement sur les difficultés de nos héros à marier la vie professionnelle et leur vie amoureuse: non seulement Shizuma est d'emblée très, très pris par le travail au point de rentrer chez lui épuisé chaque soir, mais en plus il y a aussi la notion de distance, avec l'impossibilité de nos deux tourtereaux de se voir autant qu'ils le voudraient, avec ce que ça peut impliquer de petits doutes. mais qui sait, peut-être que la relation entre Shizuma et Minato pourrait surtout ressortir plus forte de ces premières épreuves ? D'un côté, on a un Shizuma qui, en plus de tout donner au travail pour devenir unv étérinaire digne de ce nom et faire la fierté de Minato, n'hésite pas à affirmer son homosexualité dès qu'un infirmière essaie de se rapprocher de lui ou de Minato. Quant à Minato, il reste forcément celui qui doute le plus, sa peur de voir Shizuma retourner dans les bras d'une femme n'étant qu'un élément parmi d'autres: il culpabilise encore un peu en se disant qu'il ne mérite peut-être pas Shizuma, il a un peu peur même s'il a clairement confiance en son petit ami, il vit un peu difficilement cette solitude à laquelle il essaie de s'habituer... Mais pourtant, derrière tout ça, on retrouve surtout un Minato attachant dans ce qui est pour lui sa première vraie relation amoureuse, tant on le sent prêt, ici, à faire des concessions pour permettre à son bien-aimé de vite progresser professionnellement. Et à l'arrivée, des doutes sur leur amour mutuel, il n'y en a pas vraiment: tous deux font attention à l'autre, veulent essayer de se voir autant que possible malgré tout, prennent soin de discuter pour évoquer leurs petites craintes, pour un résultat assez léger et positif, plus encore quand viennent s'ajouter quelques scènes érotiques explicites qui, la plupart du temps, servent assez bien à renforcer l'union des deux hommes.

Ajoutons à cela un dessin qui continue doucement de s'affiner chez l'autrice, et on obtient un premier volume tout à fait sympathique. Il n'y a aucune originalité particulière ou surprise à l'horizon, mais Meguru Hinohara trouve une tonalité convaincante, et l'attachement déjà acquis pour les personnages (suite à Therapy Game) contribue également à rendre ce petit univers plus familier.

Concernant l'édition française, notons en premier lieu que l'on retrouve à la traduction Margot Maillac, déjà à l'oeuvre sur les précédents volets de cette saga, pour un résultat cohérent. A part ça, le lettrage est soigné, le papier ainsi que l'impression sont de qualité honnête, la première page en couleurs sur papier glacé nous offre une jolie illustration, et la jaquette se veut très proche de l'originale japonaise.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.5 20
Note de la rédaction