The world is mine Vol.3 - Actualité manga

The world is mine Vol.3 : Critiques

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 06 Février 2014

Alors que Toshi et Mon-chan enchainent leurs coups d'éclats, les voici coincés dans le commissariat car cernés par pas moins de 600 policiers. Pendant ce temps, cette affaire remonte aux oreilles du premier ministre...

Nos deux anti-héros se retrouvent donc piégés dans ce volume et vont devoir trouver un moyen de sortir de ce piège semblant imparable. 600 policiers, coinçant le bâtiment par toutes ses sorties, avec aucune issue possible. Mais bizarrement, ce n'est pas cela qui inquiète Mon-chan qui prend même la peine de faire une sieste alors que son confrère, lui, lutte avec acharnement afin de trouver un moyen de s'échapper, et ce sans se faire remarquer ! Mais pendant ce temps, nous suivons également le premier ministre, personnage "fort" autant dans son grade social que dans le manga lui-même, avec ses discours des plus étranges...

Après deux premiers tomes de très bonne qualité, l'auteur nous sort le grand jeu avec ce troisième volet poignant de bout en bout ! Hideki Arai a un talent fou pour nous dépeindre des personnages que l'on déteste vite bien qu'on s'y attache et pourtant, ceux-ci n'ont strictement rien d'attachant. La force de The World is Mine vient pour l'instant du fait que le titre est totalement imprévisible, Mon-chan est un personnage qui peut faire strictement n'importe quoi d'une case à l'autre, alors que Toshi lui est le portrait type du personnage dont on se demande ce qu'il fait là : pas méchant dans le fond, stressé tout le temps, et se posant constamment des questions sur le sens de la vie et autre. Rien ne fait d'eux des personnages similaires et pourtant ils forment un duo de tonnerre digne d'un des meilleurs films d'action qui soit.
D'autre part, le premier ministre est un personnage tout aussi malsain, aux discours gênants, complètement à l'opposé d'un discours que l'on pourrait attendre de la part de quelqu'un qui dirige le pays. Tous ces personnages agissent d'une manière étrange et pourtant humaine, et c'est cela qui rend l'oeuvre de Arai malsaine, parfois dure à lire mais vraiment passionnante.
Et n'oublions pas que pendant ce temps, la bête rôde et s'approche peu à peu de la ville...

En somme nous avons là un volume excellent, difficile à lire pour les âmes sensibles mais surtout totalement imprévisible. On se demande bien ce qu'à l'auteur en tête pour la suite, mais parti comme ça on ne risque pas de s'ennuyer, et nos héros non plus !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Kiraa7
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs