The sacred Blacksmith Vol.10 - Actualité manga
The sacred Blacksmith Vol.10 - Manga

The sacred Blacksmith Vol.10 : Critiques

Seiken no Blacksmith

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 07 Novembre 2017

Luke a retrouvé la vue et Cecily a désormais en sa possession une nouvelle Aria, mais cela s'est fait au prix de nouveaux sacrifices. Quoi qu'il en soit, tout est désormais prêt pour l'affrontement final, dès lors que l'Union Impériale entame son assaut. Prise dans la bataille, la cité marchande de Housman doit aussi se méfier de Siegfried, qui lance ses dernières machinations pour exploiter le seigneur des démons Valbanyl et semer le chaos dont il rêve tant. Mais face aux ennemis se dressent des héros : en plus des guerriers de Housman, Luke se retrouve face à Siegfried, tandis que Cecily part affronter Valbanyl avec sa nouvelle épée sacrée...


Quasiment deux ans jour pour jour après le 9ème volume, The Sacred Blacksmith revient enfin, et ce pour la dernière fois, la série s'achevant avec ce 10ème tome. Une conclusion qui se veut soignée, mais qui manque d'ambition.


En effet, peut-être est-ce à cause du rythme de parution erratique et de la présence de Kôtarô Yamada sur plusieurs autres projets parallèles (à commencer par le manga Sword Art Online: Phantom Bullet), mais cette dernière ligne droite ne possède pas l'ampleur, le côté dramatique et l'aspect épique auxquels on pouvait s'attendre. Tout est pourtant réuni : une guerre devant sceller le destin de nos héros et du monde, les dernières révélations nécessaires, des visages secondaires qui se battent, deux duels au sommet pour Luke et Cecily qui doivent affronter Siegfried et Valbanyl... mais l'ensemble manque cruellement de souffle. Très académique dans sa narration qui passe beaucoup par un narrateur externe, le mangaka ne parvient pas à vraiment dégager quoi que ce soit de fort concernant les ultimes informations sur Siegfried qui arrivent un peu en bloc. Les quelques affrontements secondaires, notamment celui impliquant le capitaine Quasar, sont rushés. Et les duels de fin contre Siegfried et Valbanyl ont un cruel goût de trop peu : en réalité ils ne durent vraiment pas longtemps, se limitent à quelques coups.


Il y a donc comme une sorte de frustration à la lecture, et pourtant il y a une certaine satisfaction une fois la dernière page tournée, car on a bel et bien une vraie fin, certes un peu narrée en bloc elle aussi et manquant un peu d'émotion, mais on est heureux de pouvoir y apprendre ce que sont devenus les principaux personnages par la suite, jusque 300 ans plus tard. La toute dernière page est même franchement jolie dans sa mise en scène. Et puis, à défaut d'offrir de réelles envolées, Yamada conserve pour lui, jusqu'au bout, un coup de crayon très agréable, où ici on appréciera notamment le design dense et imposant de Valbanyl.


L'adaptation par Kôtarô Yamada du roman d'Isao Miura s'achève donc ici de façon assez satisfaisante, mais sans vraiment briller. Comme si le mangaka, peut-être trop pris dans ses autres projets, plombé par le rythme de parution très lent ou par une mauvaise gestion, avait dû un peu précipiter les choses, mais néanmoins avec la volonté de finir correctement son oeuvre.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
12.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs