Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 26 Novembre 2019
La Section spéciale a pu repérer la résidence dans laquelle vit leur ennemi, le Ruby Eye Igniter. En son absence, Minoru et Yumiko partent s'y infiltrer afin de le piéger, mais une fois sur place de bien sordides découvertes leur tombent dessus. Une odeur atroce, une pièce secrète envahie par l'eau, et pire encore... Au bout du compte, la petite équipe parviendra-t-elle à coincer leur adversaire à temps ?
Réponse dans un quatrième dont la quasi intégralité se consacre à cette affaire, pour un résultat assez rythmé, à défaut d'être original ou vraiment bien construit.
Des bonnes idées, il y en a pourtant au fil de cette affaire, ne serait-ce que par le besoin de cerner le véritable pouvoir d'Igniter pour ne pas tomber dans son piège, ou surtout le petit travail effectué autour de Minoru et Yumeko et de leur relation, celle-ci étant vouée, sans surprise mais de façon correctement exposée, à avancer, tous deux se considérant de plus en plus comme de vrais partenaires, des amis, et peut-être plus encore... Un aspect totalement attendu, mais honnêtement exploité. Et puis, sur le plan purement visuel, le trait de Naoki Koshimizu, même s'il est très classique, reste fluide et maîtrisé.
C'est donc sur d'autres aspects que le bât blesse, à commencer par une construction scénaristique bourrée de facilités. Il y a quelques situations peu crédibles, notamment autour de la première raison que nos héros s'imaginent pour expliquer pourquoi Igniter a inondé cette pièce chez lui: si c'était vraiment ça, il aurait été plus facile pour lui de brûler le corps, hein. Et plus tard, le raisonnement de Minoru sur la vraie nature du pouvoir d'Igniter semble presque sortir de nulle part tant il est mal préparé et balancé à la va-vite, évidemment pile quand il faut. Ajoutons à cela un manque d'intensité dans l'action car celle-ci ne montre jamais de vrais dangers, ainsi qu'une sous-exploitation des 4 partenaires de Minoru et Yumiko (oui, 4, puisqu'une nouvelle venue s'ajoute encore, comme sortie du chapeau), e ton a vraiment l'impression que tout est trop facile, trop rushé, et pas très bien construit dans le déroulement.
A défaut, ça aurait tout de même pu être divertissant, même sans être marquant ou crédible, mais le dernier chapitre vient nous achever, en lançant tout juste une nouvelle partie... avant que la série ne s'achève sans la moindre trace de fin d'arc. Sans ce dernier chapitre, ce tome 4 aurait pu finir cette adaptation manga sans trop de frustration, en se disant qu'il s'agissait juste d'une introduction poussant à poursuivre avec le light novel (inédit en France). Mais là, on se retrouve avec quelque chose de purement stoppé en plein milieu, qui ne peut en aucun cas satisfaire, et qui tend à confirmer que The Isolator a dû être un four dans son pays d'origine.
Résultat, un dernier tome un minimum divertissant si l'on n'a pas peur du plus total classicisme, mais malheureusement lisse, facile, mal construit, et n'apportant aucune pseudo-fin potable. Dans son concept, The Isolator avait de quoi proposer un petit divertissement d'action correct, très classique mais efficace, et c'est plus ou moins ce qu'on a eu pendant les 3 premiers volumes. Mais cet ultime opus vient tout plomber en reléguant l'oeuvre au rang des titres parfaitement oubliables.
Réponse dans un quatrième dont la quasi intégralité se consacre à cette affaire, pour un résultat assez rythmé, à défaut d'être original ou vraiment bien construit.
Des bonnes idées, il y en a pourtant au fil de cette affaire, ne serait-ce que par le besoin de cerner le véritable pouvoir d'Igniter pour ne pas tomber dans son piège, ou surtout le petit travail effectué autour de Minoru et Yumeko et de leur relation, celle-ci étant vouée, sans surprise mais de façon correctement exposée, à avancer, tous deux se considérant de plus en plus comme de vrais partenaires, des amis, et peut-être plus encore... Un aspect totalement attendu, mais honnêtement exploité. Et puis, sur le plan purement visuel, le trait de Naoki Koshimizu, même s'il est très classique, reste fluide et maîtrisé.
C'est donc sur d'autres aspects que le bât blesse, à commencer par une construction scénaristique bourrée de facilités. Il y a quelques situations peu crédibles, notamment autour de la première raison que nos héros s'imaginent pour expliquer pourquoi Igniter a inondé cette pièce chez lui: si c'était vraiment ça, il aurait été plus facile pour lui de brûler le corps, hein. Et plus tard, le raisonnement de Minoru sur la vraie nature du pouvoir d'Igniter semble presque sortir de nulle part tant il est mal préparé et balancé à la va-vite, évidemment pile quand il faut. Ajoutons à cela un manque d'intensité dans l'action car celle-ci ne montre jamais de vrais dangers, ainsi qu'une sous-exploitation des 4 partenaires de Minoru et Yumiko (oui, 4, puisqu'une nouvelle venue s'ajoute encore, comme sortie du chapeau), e ton a vraiment l'impression que tout est trop facile, trop rushé, et pas très bien construit dans le déroulement.
A défaut, ça aurait tout de même pu être divertissant, même sans être marquant ou crédible, mais le dernier chapitre vient nous achever, en lançant tout juste une nouvelle partie... avant que la série ne s'achève sans la moindre trace de fin d'arc. Sans ce dernier chapitre, ce tome 4 aurait pu finir cette adaptation manga sans trop de frustration, en se disant qu'il s'agissait juste d'une introduction poussant à poursuivre avec le light novel (inédit en France). Mais là, on se retrouve avec quelque chose de purement stoppé en plein milieu, qui ne peut en aucun cas satisfaire, et qui tend à confirmer que The Isolator a dû être un four dans son pays d'origine.
Résultat, un dernier tome un minimum divertissant si l'on n'a pas peur du plus total classicisme, mais malheureusement lisse, facile, mal construit, et n'apportant aucune pseudo-fin potable. Dans son concept, The Isolator avait de quoi proposer un petit divertissement d'action correct, très classique mais efficace, et c'est plus ou moins ce qu'on a eu pendant les 3 premiers volumes. Mais cet ultime opus vient tout plomber en reléguant l'oeuvre au rang des titres parfaitement oubliables.
27/09/2019 