Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 31 Mai 2019
Après l'affrontement contre Biter, Minoru a fini par accepter de rejoindre Yumiko et D.D. dans leur lutte contre les Ruby Eyes, et vient tout juste d'intégrer leur organisation. Dans un début de volume assez calme, l'heure est venue pour lui de s'acclimater un petit peu plus à cette organisation, en y faisant la connaissance de Riri Isa, dite Speculator, une fillette en classe de CM1 mais dont le pouvoir l'a rendue très mature et en a faite la stratège de l'organisation. Entre quelques explications sur le fonctionnement des pouvoirs (avec un peu de physique en toile de fond), notre héros aura l'occasion, plus tard dans le tome, de mieux cerner cette enfant dont le quotidien a considérablement changé depuis qu'elle a acquis le pouvoir de pouvoir tout expliquer (y compris le sens de la vie, apparemment...). mais il pourra aussi faire brièvement le connaissance d'Olivier Satô, alias Olive, jeune homme avec qui l'entente risque d'être un peu plus délicate... Concrètement, le mangaka Naoki Koshimizu va vite dans la présentation des nouveaux personnages, surtout d'Olive qui reste pour l'instant assez inintéressant une fois sorti de sa petite pique de caractère. D.D; reste malheureusement, lui aussi, plutôt transparent, et au final celle qui continue d'être la plus en avant est Yumiko, d'autant plus quand finit par réapparaître un ennemi avec qui elle a un vieux compte à régler...
Le retour de cet ennemi,n nommé Igniter, constitue le principal enjeu de ce volume, et sans aucun doute de la dernière ligne droite de la série puisque celle-ci est vouée à déjà se finir au prochain tome, ce qui est très court pour une oeuvre qui semblait commencer à peiner à décoller. En attendant de voir à quoi ressemblera la conclusion dans le volume 4, on a ici un tome 3 qui s'applique surtout à installer les enjeux autour d'Igniter, ce qui passe par un petit développement très classique concernant Yumiko qui a une dent contre lui pour une raison précise, et par la recherche de l'identité de cet ennemi au pouvoir redoutable, pouvant concentrer le dioxygène en un point précis pour, par exemple, accélérer des combustion ou faire suffoquer ses cibles.
Pas de grosses surprises: ici, le récit originel imaginé par Reki Kawahara suit un déroulement on ne peut plus classique et stéréotypé, en attendant (en espérant) que le futur affrontement contre Igniter décolle. Mais ce 'nest pas parce que le classicisme est omniprésent que la lecture est mauvaise: ici, le récit se suit tout seul, Naoki Koshimizu sachant être limpide dans sa narration, et ayant surtout encore fait des progrès sur le plan visuel, avec un trait désormais bien maîtrisé et offrant quelques bons instants d'intensité, surtout lors du passage en moto qui est porté par une petite montée d'adrénaline.
Le retour de cet ennemi,n nommé Igniter, constitue le principal enjeu de ce volume, et sans aucun doute de la dernière ligne droite de la série puisque celle-ci est vouée à déjà se finir au prochain tome, ce qui est très court pour une oeuvre qui semblait commencer à peiner à décoller. En attendant de voir à quoi ressemblera la conclusion dans le volume 4, on a ici un tome 3 qui s'applique surtout à installer les enjeux autour d'Igniter, ce qui passe par un petit développement très classique concernant Yumiko qui a une dent contre lui pour une raison précise, et par la recherche de l'identité de cet ennemi au pouvoir redoutable, pouvant concentrer le dioxygène en un point précis pour, par exemple, accélérer des combustion ou faire suffoquer ses cibles.
Pas de grosses surprises: ici, le récit originel imaginé par Reki Kawahara suit un déroulement on ne peut plus classique et stéréotypé, en attendant (en espérant) que le futur affrontement contre Igniter décolle. Mais ce 'nest pas parce que le classicisme est omniprésent que la lecture est mauvaise: ici, le récit se suit tout seul, Naoki Koshimizu sachant être limpide dans sa narration, et ayant surtout encore fait des progrès sur le plan visuel, avec un trait désormais bien maîtrisé et offrant quelques bons instants d'intensité, surtout lors du passage en moto qui est porté par une petite montée d'adrénaline.
Très standard, mais assez efficace, en somme. The Isolator reste ici un divertissement aux forts accents de déjà-vu dans ses ficelles scénaristiques, mais qui assure l'essentiel en se suivant sans déplaisir. Il ne reste plus qu'à espérer que la fin dans le prochain tome ne sera pas trop frustrante, étant donné que le light novel initial de Kawahara est toujours en cours au Japon...
27/09/2019 