Testarotho Vol.3 : Critiques

En s'échappant, nos héros sont séparés : tandis que Leonidas et Capria errent ensemble, Ginola se retrouve au coeur du camp de l'ennemi Materia. Quant à Socrates, se spas le mènent à faire de nouvelles rencontres.

En se découpant d'abord en plusieurs temps via les parcours des différents membres de la bande, le récit évolue de nouveau à bon rythme, amenant plusieurs nouveaux personnages intrigants, et faisant changer considérablement la donne. Ainsi, on retient principalement le focus sur Ginola, dont l'arrivée dans une base de Materia lui permet de découvrir des individus loin d'être mauvais, bien au contraire, puisqu'il est accueilli avec gentillesse et serviabilité. Et son parcours est également l'occasion pour lui de faire la connaissance de Lucill, une jeune fille insouciante mais très énigmatique, dont on devine un rôle de premier plan pour la suite, en plus des premiers plans sur sa culotte ou son absence de culotte... Du Kei Sanbe sans une pointe de fan-service ne serait pas du Kei Sanbe !

Ainsi, via les errances de ses différents personnages, l'auteur bouscule les forces en présence, et comme on pouvait le pressentir, les forces amies/ennemies tendent à s'inverser, ce qui se confirmera avec l'arrivée d'ennemis prêts à tout pour éliminer les gens de Materia, mais aussi les camarades du défunt Garrincha... L'occasion pour l'auteur de s'adonner à son autre petit plaisir : de l'action dynamique, violente et bien fichue, où les morceaux de corps volent allègrement.

Une nouvelle fois très rythmé et porté par d'importante avancées dans l'histoire, Testarotho confirme ses qualités, bien que le récit parte légèrement dans tous les sens par instants, et que Capria, malgré quelques débuts d'évolution, reste désespérément inutile, si l'on excepte l'influence psychologique qu'elle peut avoir sur son entourage, mal mise en avant.