Team Medical Dragon Vol.10 - Actualité manga

Team Medical Dragon Vol.10 : Critiques

Iryu - Team Medical Dragon

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 29 Mars 2010

Tandis qu'Akira Kato souhaite stopper l'opération Batista, face aux difficultés rencontrées, Ryutaro Asada décide au contraire de la poursuivre. C'est sur son talent que repose désormais la vie du nourrisson.
Pendant ce temps, le professeur Kito tente de soutenir le projet de réforme des élections face aux vieux médecins conservateurs, pensant avant tout à leurs intérêts propres et à nouer des alliances improbables malgré leurs divergences. L'opportunisme à tout prix !

Opération et combat administratif suivent donc leur cours...
Si la réforme des élections semble remise à plus tard, ce n'est pas le cas de l'opération, qui doit régler plusieurs problèmes en une seule fois, car le patient ne peut pas être réopéré.
Asada effectue donc des actions complexes sous les yeux de nombre de médecins du service... Mais un imprévu survient. Une accidentée de la route dans un état critique arrive à l'hôpital. Et il s'agit de la mère du Dr Arase, l'ennemi n°1 de Asada ! Les deux meilleurs chirurgiens, c'est-à-dire Kato et Asada eux-mêmes, étant occupés à intervenir sur le nourrisson, le Dr Nakata est appelé par Arase pour intervenir sur sa mère. Mais Nakata ne trouve pas la solution, et Arase, désespéré, fait fi de sa haine en implorant Asada de sauver sa mère alors que celui-ci opère déjà. Mais Ryutaro, confiant dans son équipe, décide d'abandonner le patient pendant quelques minutes pour prendre en charge la mère d'Arase.

Ce tome est celui de tous les excès. Des excès graphiques peuvent être relevés tout d'abord. Les médecins en réunion ont des expressions diaboliques, l'orgueil et la moquerie déforment les visages pour en faire des monstres à apparence humaine dignes d'un Baki ou d'un Bastard. De ce point de vue, tout est surfait, c'est indéniable. Quant au Dr Arase reconnaissant sa mère, le style graphique est pour le moins insolite, l'expression humaine de la surprise et de l'épouvante étant totalement altérée. Si les auteurs nous avaient déjà habitués à ce graphisme si particulier, il prend ici des propensions totalement ridicules. Des excès scénaristiques sont aussi présents. Le Dr Asada est plus que jamais présenté comme un expert. Ses apparitions (notamment celle où il pousse la porte de la salle d'op' pour intervenir sur la mère d'Arase, les bras croisés et le visage inexpressif, croisement improbable entre Jésus et Kitano) ne sont même plus théâtrales tellement la mise en scène est exagérée : on a là une déification du personnage.

On a finalement affaire à un tome où les choses avancent peu, prétexte à la montée en puissance incommensurable d'Asada, à la perversion des chefs conservateurs et à l'esprit de groupe inébranlable de l'équipe Batista (avec l'habituel point de vue de l'interne).

Même si la mise en avant des malheurs d'Arase produit son petit effet, et que l'événement imprévu est efficace, les schémas s'usent incontestablement. C'est surtout l'exagération graphique et la véritable déification d'Asada qui font que ce tome n'est pas particulièrement agréable à lire.

Voyons comment les auteurs vont faire aboutir tout cela. Un héros déjà parvenu à l'étape de demi-Dieu de la chirurgie peut-il encore surprendre ? Les détracteurs de ce seinen qui dénonçaient les attitudes outrancières des personnages et le graphisme surestimé se voient confortés dans leurs critiques.
Attendons de voir la suite.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
RogueAerith
14 20
Note de la rédaction