Taboo Tattoo Vol.8 - Actualité manga
Taboo Tattoo Vol.8 - Manga

Taboo Tattoo Vol.8 : Critiques

Taboo Tattoo

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 30 Décembre 2015

Tandis qu'Izzie, Sôsa et les autres continuent leur lutte au coeur du grand Canton, Seigi est confronté à Kâl, le plus redoutable combattante au service d'Âriabhata, qu'il doit d'abord vaincre s'il souhaite ensuite pouvoir se confronter à la princesse du Sélinisthan pour tenter de mettre fin à ses ambitions. Mais même s'il parvenait à se retrouver face à Ârya, notre héros aurait-il la moindre chance de l'emporter ? Pourra-t-il être maître de sa source ?

Réponse dans un tome mettant fin à la partie au Grand Canyon dans une déferlante d'action qui souffre de qualités et de défauts devenus récurrents dans la série. En effet, au-delà d'un combat qui finit par s'éterniser un peu, ce sont les planches de Shinjirô qui continuent d'alterner les hauts et le bas : certains moments sont croqués avec l'aspect intense, imposant et dantesque que l'on est en droit d'attendre d'un combat menaçant de détruire tout le canyon (rien que ça), tandis que d'autres s'avèrent beaucoup trop confus, ni très lisibles ni très prenants, et nuisant parfois à la bonne compréhension de ce qui se passe. Et pourtant, l'auteur parvient à faire ressortir des choses intéressantes : la façon dont Seigi utilise sa source, la puissance de son pouvoir, le rôle de Sôsa et d'Izzie et le petit suspense quant à leur survie, le souvenir toujours présent, en Seigi et Izzie, de ceux qu'ils ont perdus B.B et Tôko... Sans oublier le petit côté too much et invraisemblable digne d'une bonne série B, à commencer par certains actes de Sôsa et par certains comportements du Colonel !

Bien que cet affrontement soit inégal, il en ressort des choses intrigantes pour la suite, que ce soit au niveau des ambitions de Wiseman, des nouveaux pouvoirs ennemis très dangereux, ou du pouvoir de Seigi. Et par-dessus tout, il y a de quoi se régaler face aux notes d'humour débiles et de peu de bon goût que l'auteur nous offre. Cette fois-ci, il met en stand-by le langage vulgaire qui plombait le précédent tome pour plutôt offrir, entre autres, quelques situations too much bien débiles (le colonel voulant faire péter le Grand Canyon à la bombe nucléaire, par exemple), un clin d'oeil au Colonel Sanders ou aux Darwin Awards, et une délicieuse parodie de président américain idiot à mi-chemin entre Georges W. Bush et Bill Clinton.

Tandis que le récit se poursuit avec plus ou moins de réussite, on sent que Shinjirô, visiblement un peu en roue libre, se fait plaisir, ce qui apporte à Taboo Tattoo un côté plus décomplexé pas déplaisant, pour une série B qui reste plutôt divertissante. Mais on attend surtout de voir ce que va donner la suite...


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction