Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 12 Mars 2010
Ce tome ci marque le réel début du concours Princess Doll, ainsi que la moitié de la série. Et tout revient un peu sur le sweety gem, qui perturbe Yan, interroge Rubis et fait terriblement envie à Clara. Mais avant que tout ce petit monde ne démêle les ficelles de ce mystérieux bijou qui serait devenu rouge, il est temps pour les candidates de partir pour Hawaï afin de passer la phase finale du concours. On y retrouve avec grand plaisir la pétillante Nadia, et Yan qui aura bien évidemment accompagné sa mère. En somme, rien de bien nouveau dans l’action si ce n’est qu’elle se déplace afin de donner une note d’exotisme, qui ne transparait que très peu et ne montre pas grand intérêt. Le plus gros reproche à faire serait vis-à-vis du manque de sérieux autour de Rubis. La jeune fille a fait un bond dans le temps, et si elle était visible dans les premières pages de la série, sa surprise n’est pas assez représentée ! Chaque nouveauté devrait la faire sursauter. L’avion, certes, mais aussi un micro, des lunettes de soleil, … Des automatismes de la part de l’auteur sont admis, brisant totalement la crédibilité de Rubis et de son époque d’origine.
Le concours se déroule alors tranquillement, en commençant par un concours de maillot de bain qui rappelle un autre concours … Mais qui ici n’a que l’intérêt de révéler les carences graphiques de la série et la platitude des personnages, une fois le regard oublié. Le reste du volume continue sur sa lancée, avec un complot un peu gros, une naïveté à la limite du crétinisme, et différentes situations un peu farfelues ou mal représentées. Cependant, et malgré tout, on sent que l’auteur s’implique de plus en plus dans sa narration, que les choses commencent à bouger dans l’esprit de Rubis, bien qu’elle n’en ait pas forcément conscience. De plus, ce concours permet de poser enfin une intrigue bien étalée, claire et nette. On attend la suite, ne serait-ce que pour rebondir sur la dernière page qui amènera, à n’en pas douter, un malentendu phénoménal ! En somme, un volume légèrement supérieur au deux premiers, bien que l’on ne retrouve rien de véritablement prenant dans cette histoire trop vite lue.